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X-MEN : First Class – Matthew Vaughn

(Désolée, je refuse de dire “Le commencement”, je trouve ce sous-titre nul)

Titre : X-MEN : First Class
Réalisé par : Matthew Vaughn
Avec : James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, Jennifer Lawrence, Nicholas Hoult, January Jones, Lucas Till….

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Résumé : Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…

Oyez oyez ! Avis dithyrambique et totalement dépourvu d’objectivitude (et de spoilers !) en vue.
Vous êtes prévenus.

Pour ceux qui ne le savent pas, les mutants et moi, c’est une grande histoire d’amour. J’adorais le dessin animé X-MEN : Evolution (alors que et je zappais toujours La Ligue des Justiciers) et je suis fan de la trilogie (ouais, même du 3 !). Au même titre que Spiderman et son araignée mutante, les X-Men font partie de mes Marvel préférés (car comme chacun le sait, Marvel, c’est le bien.)

Environ 2 ans d’attente entre l’annonce et la sortie pour quoi au final ?…

Un film exceptionnel, bien au-délà de mes espérances ! Oh, je savais qu’il serait bien, la bande-annonce le laissait présager, mais je ne pensais pas qu‘il serait aussi… parfait. (et je dis ça en toute objectivité bien sûr)

Déjà, au niveau du scénario. Evidemment, si vous vous attendez à retrouver une intrigue proche de celle des comics originaux, vous pouvez passer votre chemin. Autrement, prendre les années de la guerre froide comme arrière fond à l’histoire est une idée très ingénieuse. C’est proche de la seconde guerre mondiale, donc pour nous présenter un Erik jeune, c’est pratique. De plus, ça s’intègre parfaitement dans l’histoire des mutants, avec ce Shaw qui essaye de tourner les deux plus grandes nations l’une contre l’autre (Kevin Bacon est d’ailleurs génial dans le rôle). Côté technologie, c’est nickel aussi… entre la bombe atomatique et les armes de guerre déployées, la technologie mise en avant par Hank n’étonne pas plus que ça. Et côté moeurs, ça correspond bien à l’esprit de l’époque aussi…

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Côté casting, là aussi parfait. Il n’y a vraiment pas d’autre mot pour qualifier le choix de James McAvoy pour Charles Xavier, Michael Fassbender pour Erik Lehnsherr, Jennifer Lawrence pour Raven, Rose Byrne pour Moira… non vraiment, ils sont tous parfaits. James McAvoy campe un Xavier séducteur et fougueux, et qui ne refuse jamais un verre (et encore mois deux, sans parler de trois), mais dont les compétences de leader sont déjà bien affirmées. Michael Fassbender, lui, montre le côté humain de Erik (et son côté polyglotte aussi) – on se rend vite compte que sous ses airs vindicatifs, il n’est pas le plus méchant de l’histoire, loin de là. Il est juste… sans pitié on va dire !

Ce que j’aime chez X-MEN c’est que la frontière bons/méchants est très floue. On arrive difficilement à prendre partie pour l’un ou l’autre camp car ils ont tous des raisons valables d’agir comme ils le font. Les humains (homo-sapiens comme ils sont appellés dans les comics) qui voient les mutants comme une menace et les mutants qui voient les humains comment des ennemis. Voila la question récurrente chez X-MEN : Qui est le vrai ennemi ?

L’autre chose qui me plait chez X-MEN c’est leur côté “intemporel”. Les mutants sont vus là comme certains voient les gays ou les autres nationalités et religions de nos jours. Ils sont différents, et se sentent à part. Cet aspect de l’histoire est bien mis en avant avec les petits jeunes (et là encore, aucune fausse note niveau casting). Que ce soit Jennifer Lawrence et Nicholas Hoult, les mutants les plus timides et mal dans leur peau, ou bien Lucas Till et Caleb Landry Jones, ceux qui ont le plus peur de leurs pouvoirs.

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Et côté réalisation ? Si je dis ” parfait ” ça répond à votre question ? Aucun temps mort pendant le film, on ne voit pas les 2h12 passer. Il faut dire que le film est truffé d’instants comiques, et mieux encore, de références aux films suivants. Mais il y a bien évidemment des moments plus dramatiques, et c’est dans ces moments en particulier qu’on regrette vraiment qu’ils ne soient pas réels.

A la différence des autres films, Matthew Vaughn a décidé de concentrer son film sur une poignée de mutants et de ne se consacrer qu’à eux. On apprend donc à mieux connaître ces quelques mutants, et surtout à les apprécier. On s’attache très vite (et pour longtemps) à eux et quand on sent la fin approcher, on aimerait juste pouvoir faire durer le film encore plusieurs heures minutes.

Les effets spéciaux sont comme je les aime. Nombreux certes, mais discrets et présents au moment qu’il faut – ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas de grandes explosions foudroyantes toutes les trois minutes. Les scènes d’entrainement font partie des meilleurs moments du film, tout comme la fin. Et autre petit plus : les images d’archives utilisées lors des discours de Kennedy (tant qu’à se baser sur une histoire réelle, autant utiliser des sources réelles)

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Et un dernier mot sur un autre élément qui m’a touché : la musique. Déjà rien que la musique de la bande-annonce me fichait la chair de poule, mais alors ça s’est pas arrangé pendant le film. En rentrant, je me suis passée la BO en boucle. Bravo au compositeur, Henry Jackman ! (et oui je sais, c’est pas lui qui a fait la musique de la bande-annonce!)

Tout ça pour dire : A quand le prochain ? (Car oui, prochain il y aura ! X-MEN : First Class est le premier d’une nouvelle trilogie)(un peu comme Star Wars en fait)(mais en mieux)


Et si vous n’êtes pas convaincues, sachez que CA, vous ne le verrez que dans le film :

248429_223400784357052_170700836293714_683719_4770643_n.jpg(Raaaah Michael. Parle moi français, anglais, allemand,
espagnol, ne parle pas du tout je m’en fiche !)

Même si personnellement, c’est plutôt vers ça que je me tournerais…

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(gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii)


Fast & Furious 5 – Rio Heist | Justin Lin

Parce qu’il y 10 ans, il n’y a pas que la saga Harry Potter qu’on a découvert au cinéma… Il y avait aussi Fast and Furious. Première et dernière fois que j’ai payé le plein tarif pour un film, et 10 ans plus tard, je ne regrette toujours pas ! Parce Fast and Furious, ça dépote toujours autant.

Titre : Fast and Furious 5 – Rio Heist
Titre VO : Fast Five
Réalisé par : Justin Lin
Avec : Paul Walker, Vin Diesel, Jordana Brewster, Dwayne Johnson…

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Résumé : Depuis que Brian et Mia Toretto ont extirpé Dom des mains de la justice, ils ont dû franchir de nombreuses frontières pour échapper aux autorités. Retirés à Rio, ils sont contraints de monter un dernier coup pour se faire blanchir et recouvrer leur liberté. Ils se constituent une équipe d’élite, réunissant les pilotes les plus avertis, conscients que leur seule chance d’être acquittés pour bonne conduite nécessite une confrontation avec l’homme d’affaires véreux qui souhaite les voir morts. Mais il n’est pas le seul à leurs trousses. L’impitoyable agent fédéral Luke Hobbs n’a jamais loupé sa cible. Affecté à la traque des fugitifs, lui et son équipe de choc élaborent un implacable dispositif d’assaut destiné à les capturer…

 

(suite…)

Somewhere – Sofia Coppola

Premier film vu au ciné en 2011… pas réjouissant.

Titre : Somewhere
Réalisé par : Sofia Coppola
Avec : Stephen Dorff, Elle Fanning, Chris Pontius…

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Synopsis : Johnny Marco, auteur à la réputation sulfureuse vit à l’hôtel du Château Marmont à Los Angeles. Il va recevoir une visite inattendue : sa fille de 11 ans.

J’ai vu tous les films de Sofia Coppola, et ai tout particulièrement, adoré Virgin Suicides et Marie-Antoinette (Lost In Translation m’a moins touché par contre) aussi, quand j’ai vu qu’elle retournait derrière la caméra j’étais contente.

En sortant du cinéma, je l’étais un peu moins par contre. Somewhere c’est – comment dire… très contemplatif. En temps normal, le style contemplatif ne me dérange pas. J’ai adoré Leçons de conduite, Angel, Bright Star ou d’autres du genre (ouais, je les considère comme “contemplatif” ceux-là), mais il y a une limite quand même.

Je ne vais pas me dire que je me suis ennuyée car c’est faux. Mon optimisme aidant, je ne me suis pas ennuyée non, car j’attendais THE moment, la scène à partir de laquelle Johnny se réveillait un peu et faisait des trucs chouettes. J’aimais bien l’idée de départ : l’acteur paumé qui voit sa fille de 11 ans débarquer. Logiquement, pour moi, l’arrivée de sa fille allait changer les choses pour lui. Qu’il allait se bouger un peu, sortir, parler, faire autre chose que s’endormir devant sa télé et tourner en rond dans sa Ferrari noire.

Bah THE moment je l’ai attendu jusqu’à la dernière minute du film.

 

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Alors certes, faire un film sur le quotidien d’un acteur paumé, c’est une bonne idée sur le papier. Montrer comment il vit, comment il passe ses journées quand il ne tourne pas ou ne pas fait pas de promos, et surtout montrer à quel point il peut être seul bien qu’étant célèbre, ça me plait bien. Mais encore faut-il que sur l’écran ça soit bien aussi. Je suis d’accord pour suivre le quotidien du “héros”, mais regarder un type boire devant sa télé, s’endormir devant un show privé, se faire mouler le visage, l’entendre respirer pendant qu’il se fait mouler le visage… ça va bien 10 minutes. Et encore, les 10 premières minutes on les sent passer.

Va pour le contemplatif donc. Mais encore faut-il qui serve à quelque chose. Nous montrer des beaux paysages par exemple. Mais là, à part quand il prend la route avec sa fille, on a pas vu grand chose d’autre que sa chambre d’hôtel. Ah si, on a vu aussi la piscine de l’hôtel, la table de ping-pong, et la poitrine de la voisine du dessous et d’à côté. Charmant.

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Au final, ne reste que les acteurs donc. Et sur ce point, c’est que du positif. La dernière fois que j’ai vu Stephen Dorff, il jouait les braqueurs en rollers (c’était dans Riders en 2001, ça remonte à très loin!), j’étais donc ravie de le retrouver
Et ce qu’on peut dire, c’est qu’il joue bien les types paumés. Et sa complicité avec Elle Fanning est touchante, on sent qu’ils se sont bien amusés pendant le tournage. Sur Elle Fanning par contre, je ne peux pas dire grand chose car c’est le premier dans lequel je la vois, et on ne peut pas dire qu’elle ait un grand rôle de composition… (par contre, elle fait vachement bien la cuisine et est très jolie avec ses lunettes)

En bref, vraiment pas son meilleur. Autant je reverrais avec plaisir Virgin Suicides et Marie-Antoinette, et même Lost In Translation, autant celui-là, une fois m’a suffit.

A voir pour Stephen Dorff, Elle Fanning, les scènes en Italie, la musique et si vous avez la carte illimité.

Burlesque – Steve Antin

Quoi de mieux qu’un petit ciné entre amies pour profiter d’un dimanche de repos ? ^^

Titre : Burlesque
Réalisé par : Steve Antin
Avec : Cher, Christina Aguilera, Kristen Bell, Stanley Tucci, Cam Gigandet, Eric Dane…

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Synopsis : Une jeune femme dotée d’une superbe voix, décide de quitter sa petite ville natale pour tenter sa chance à Los Angeles. Sur place elle réussit à se faire engager comme serveuse dans un club néo burlesque dirigée par Tess.

 

Je suis très bon public lorsqu’il s’agit de films musicaux. En même temps, il vaut mieux car souvent, il ne faut pas être très regardant sur le scénario – on a la plupart du temps affaire à la même rengaine : une jeune demoiselle décide de quitter son coin perdu pour Hollywood afin d’y décrocher gloire et succès. Pour compliquer un peu les choses, on lui donne une rivale et un problème à résoudre (ici, il s’agit d’éviter la vente du Burlesque Lounge) Et puis bien évidemment, en chemin elle trouve l’amour, et se fait tout plein d’amis avant de finalement voir son rêve se réaliser.

Je ne vous gâcherais donc aucune surprise en vous disant qu’il en va de même dans Burlesque. Mais en même temps, est-ce si important que ça de connaître la fin à l’avance ? Car avouons-le : les films de ce genre, ce n’est pas pour l’histoire qu’on va les voir mais bien pour les numéros de danse !

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Et sur ce point, croyez-moi, on est extrêmement bien servis ! Déjà, il faut savoir que le réalisateur (et scénariste) lui-même avait déjà crée des numéros burlesques plus tôt dans sa carrière, donc on peut dire qu’il connait son sujet. De plus, le réalisateur ne s’en cache pas, il ne s’intéresse pas à “l’histoire” du mouvent burlesque, mais bien au côté “spectaculaire” de la chose. Et ça se voit ! Les numéros au Burlesque Lounge sont vraiment fabuleux et entrainants. On se trémousse sur son siège, on tape du pied et c’est de justesse qu’on se retient d’applaudir à la fin des numéros !

Mais bien sûr pour qu’un tel film marche il faut le casting qui va avec. Christina Aguilera obtient là son premier rôle au cinéma – elle avait refusé tous les autres avant car elle ne voulait pas jouer un “simple double d’elle même”. Et pour le coup, elle s’en sort plutôt bien. Bon, il faut quand même être réaliste : elle est bien meilleure dans les numéros musicaux que dans les scènes où elle ne fait que jouer, mais dans l’ensemble, pour un premier rôle, elle s’est bien débrouillée. Cher est égale à elle-même : refaite de partout, mais une bonne actrice quand même. Elle joue très bien le rôle de Tess, la gérante du Burlesque Lounge qui a tout vu, tout vécu et qui a consacré toute sa vie à ce club.

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On retrouve autour d’elles Kristen Bell à qui le brun va aussi bien que le blond, très loin de Veronica Mars et qui montre qu’elle peut jouer autant la comédie que la tragédie. Mais aussi Stanley Tucci qui prouve une fois encore qu’il peut jouer tous les types d’hommes, ainsi que Alan Cumming qui lui prouve qu‘il porte aussi bien le bleu “Diablo” que le eye-liner “Burlesque“. Et les fans de Grey’s Anatomy seront sans doute ravies de retrouver Eric Dane, en promoteur immobilier sans scrupules.
Et n’oublions pas la petite surprise pour les yeux : Cam Gigandet à qui le eye-liner et les tatouages vont beaucoup mieux que le blond décoloré qu’il porte dans Twilight. (et oh my! je n’aurai plus jamais de pensées pures quand je verrai des cookies !)

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Burlesque c’est un petit concentré de bonne humeur ! Les numéros se suivent et ne se ressemblent pas mais sont toujours aussi époustouflants. Les costumes et les décors ne sont pas en reste. Entre les robes conçues avec des chaines en or, les corsets en cristal de Swarowski, les miroirs qui se séparent et donnent sur la scène ou encore les énormes lettres qui clignotent – ça scintille et brille de partout, et on peut vraiment dire qu’on s’en prend plein les yeux… et les oreilles ! Car quitte à choisir une chanteuse pour le rôle principal, autant qu’elle donne de la voix. Et de la voix, on peut dire qu’elle en a Christina Aguilera ! 

Bref, Burlesque c’est vraiment un film à voir ! Toujours sexy, mais jamais vulgaire, Burlesque se veut un film enchanteur et divertissant dont le seul but est de faire du bien aux yeux et aux oreilles – le pari est, selon moi, réussi !

 

Et un petit aperçu pour la forme ^^

Julie & Julia – Nora Ephron

Titre : Julie & Julia
Réalisé par : Nora Ephron
Avec : Amy Adams, Meryl Streep, Stanley Tucci, Chris Messina…

 

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Synopsis : Julia Child est la femme qui a changé pour toujours la façon de cuisiner de l’Amérique. Mais en 1948, elle n’est encore qu’une Américaine anonyme vivant en France. Le travail de son mari les a amenés à s’installer à Paris, et Julia cherche activement une occupation. C’est alors qu’elle se prend de passion pour la cuisine française…
Cinquante ans plus tard, Julie Powell a l’impression d’être dans une impasse. Elle va avoir 30 ans, et pendant que ses amies connaissent bonheur et succès, elle végète dans son travail. Julie se lance alors un défi complètement fou : elle se donne exactement un an, 365 jours pour cuisiner les 524 recettes du livre de Julia Child – Mastering the Art of French Cooking, et elle crée un blog pour relater son expérience…

La principale raison qui m’a fait voir ce film est la présence au générique de Amy Adams, actrice que j’aime beaucoup depuis Enchanted, son premier grand rôle au cinéma. J’ai eu aussi envie de le voir parce que ça parle de cuisine, et que moi j’aime la cuisine (mais pas trop la cuisine française par contre). Et au final, je suis ravie, parce que j’ai passé un excellent moment !

Le film suit deux histoires en parallèle : d’un côté, celle de Julia Child, son arrivée à Paris en 1948 et comment un jour d’ennui elle a décidé de prendre des cours de cuisine pour une dizaine d’années plus tard devenir une experte en cuisine française ! Et de l’autre côté, en 2002, celle de Julie Powell, jeune (bientôt) trentenaine à la ramasse qui se sent revivre dès qu’elle entre dans sa cuisine. Ces deux femmes n’ont rien en commun à part leur amour pour la cuisine. Pourtant, la première va considérablement changer la vie de la deuxième.

Pour être franche, l’histoire de Julia Child ne m’intéressait pas. Je la trouvais vraiment exaspérante à des moments. Meryl Streep est vraiment fabuleuse dans le rôle il faut le dire, et c’est sans doute dû au doublage, mais j’en ai vite eu marre de cette excentrique qui crie plus qu’elle ne parle. J’aime beaucoup sa joie de vivre, et son optimisme, par contre, j’avoue été déçue par sa réaction à la fin… 

Nan moi, ce qui m’intéressait c’était Julie Powell. Et comment une discussion autour d’un diner avec son mari l’a entrainé dans un défi personnel qui changea radicalement sa vie.

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Vu comme ça, on se demande ce qu’il y a de si compliqué là-dedans : 1 à 2 recettes par jour pendant un an – y a pire comme défi non ? Oui sans doute, mais ce qu’il faut savoir c’est que les recettes de Julia Child ne sont pas toutes faciles – entre le boeuf bourguignon qu’il ne faut pas laisser brûler, les aspics qui ne se solidifient pas, les homards qu’il faut ébouillanter vivants, le canard à désosser, et j’en passe… voila de quoi bien passer tout son temps libre en cuisine… au détriment de tout le reste, dont la vie de famille.

Au fil des billets sur son blog, et grâce au soutien de sa famille, ses amis, et surtout ses lecteurs chaque fois plus nombreux, Julie a repris confiance en elle, et aura finalement réussi à mener à terme une projet qui lui tenait à coeur. Voila au final ce qu’il faut retenir de l’histoire : quand on veut, on peut ! Que ce soit cuisiner toutes les recettes d’un livre, ou quelque chose de plus important, tout n’est qu’une question de volonté. Ce qui au départ n’était qu’un défi personnel s’est finalement transformé en moyen de changer de vie : le projet de Julie a eu tellement de succès, qu’elle a eu droit à un article dans le journal avant de recevoir de nombreux appels de maisons d’éditions et d’agents littéraires… Comme quoi, les blogs, ce n’est pas une si mauvaise chose que ça ^^

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Sachant que le film est “inspiré de” je peux sans problèmes dire que j’aime beaucoup Julie Powell. Son travail est déprimant, et son nouveau quartier pas des plus joyeux, mais elle fait avec. Elle a des bons moments et beaucoup de moins bon, mais là encore, elle fait avec. Il faut dire aussi qu’elle a quelque chose qui l’empêche de déprimer : son mari. Un mari comme ça, je crois bien qu’on rêverait toutes d’en avoir un semblable ^^ Amy Adams montre une fois de plus toute l’étendue de son talent, en passant d’un instant à l’autre d’un ton dramatique, à un ton comique et vice-versa.(et tout ceci me rappelle que je n’ai toujours pas fait de billet sur Sunshine Cleaning)

En résumé, un film des plus sympathiques, qui vous fera passer un très agréable moment. On termine le film le sourire aux lèvres et débordant d’optimisme =)