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Les Chroniques de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’Aurore

J’ai eu la chance d’assister à une avant-première du 3ème film des Chroniques de Narnia. Et dire que j’ai adoré serait pire qu’un euphémisme !

Titre : L’Odyssée du Passeur d’Aurore
Titre VO : The Voyage of the Dawn Treader
Réalisé par : Michael Apted
Avec : Skandar Keynes, Georgie Henley, Ben Barnes, Will Poulter…

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Synopsis : Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore. Il s’avère alors que ce navire n’est autre que celui de Caspian, désormais Roi de Narnia. La paix règne à Narnia, mais des évènements étranges se passent dans les îles de l’est….

Je l’avoue, je n’ai jamais lu les livres (pour l’instant), mais j’ai vu les films plusieurs fois. Et j’ai autant d’admiration pour le monde créé par CS Lewis que par la mise en scène de chacun des films. A chaque fois, je m’en prends plein les yeux, et là encore, je n’ai pas été déçue !

Resituons les faits : L’Odyssée du Passeur d’Aurore se passe 3 ans après Le Prince Caspian. Ce dernier, à présent devenu roi, a réussi à faire régner la paix dans le royaume et tous les peuples de Narnia vivent en parfaite harmonie. De leur côté, Lucy et Edmund vivent des temps plus difficiles, entre non seulement la guerre qui les empêche de rejoindre Peter et Susan en Amérique, mais en plus ils doivent habiter chez leur oncle, et donc supporter leur affreux cousin Eustache. Vous imaginez leur joie lorsqu’ils sont de nouveau transportés à Narnia !

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Comme l’indique le résumé, nos héros vont avec Caspian explorer les îles de l’est afin de découvrir l’origine des étranges évènements qui s’y passent. Cela fait donc que la grande majorité du film se passe en mer. On pourrait alors s’attendre à de longues scènes sur le bateau, où il ne se passe pas grand chose, et où on ne voit rien à l’horizon excepté l’océan. Et bien, pas du tout !

Voila l’une des choses que j’aime dans Les Chroniques de Narnia : il n’y a pas de temps morts (quoique peut-être un peu dans le premier.) Même dans les moments où tout semble aller pour le mieux, ils ne sont jamais à l’abri d’une attaque. Dans Le Prince Caspian, les rois et reines de Narnia ont dû se battre contre le Roi Minaz. Ici, c’est contre eux-mêmes qu’ils vont devoir se battre. En effet, pendant leur “Odyssée”, ils vont être soumis à de nombreuses épreuves et tentations, et ils vont devoir faire appel à tout leur courage pour y résister.

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Comme je le disais, à chaque film, je m’en prends plein les yeux. L’Odyssée du Passeur d’Aurore ne déroge pas à la règle ! Il ne fait même que l’amplifier ! Les effets spéciaux sont toujours aussi parfaits, le dragon est plus vrai que nature, et je ne parle même pas des décors. Les paysages sont vraiment sublimissimes – j’ai toujours autant de mal à réaliser qu’ils existent vraiment, et qu’il me suffit d’aller en Australie et en Nouvelle-Zélande pour les admirer en vrai. Si l’on compare, visuellement parlant, Harry Potter c’est nul à côté !

Pour ce qui est des personnages, et bien Lucy et Edmund étant mes préférés depuis le début, j’étais plus que ravie de les revoir ! Il en va de même pour Caspian d’ailleurs ! Eustache, je n’en parle pas, ça risquerait de trop vous spoiler… J’aime les personnages, mais j’aime aussi les acteurs. Ils sont tous absolument parfaits dans leurs rôles respectifs, et je ne dénote jamais aucun faux-pas dans leur jeu. Georgie Henley et Skandar Keynes sont vraiment d’excellents acteurs, et j’espère pour eux qu’ils auront une carrière à la hauteur de leur talent. Quant à Ben Barnes, est-il vraiment nécessaire de dire une fois encore qu’il est l’un des meilleurs de sa génération ? ^^

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L’une des choses qui me fait classer Narnia au dessus de Harry Potter c’est son côté “adulte” et violent. Ce que je veux dire par là, c’est que Peter, Susan, Edmund et Lucy sont encore bien jeunes lorsqu’ils vont à Narnia pour la première fois. Et pourtant, ils n’hésitent pas à se battre au corps-à-corps et encore moins à enfoncer une épée dans le corps d’un ennemi. On ne voit pas le sang versé c’est vrai, mais cela n’en reste pas moins violent.
De plus, ils ont tous été adultes à un moment. Lorsqu’ils sont retournés dans le “présent” à la fin du premier, ils ont peut-être retrouvés leurs corps d’ados, mais ils ont gardé un esprit d’adulte… C’est un peu moins flagrant chez Peter et Susan car ils étaient les aînés, et donc pensaient déjà en adultes, mais pour ce qui est de Lucy et Edmund c’est particulièrement frappant. Ca l’était déjà dans le 2ème, et ça l’est plus encore ici – c’est peut-être pour ça qu’ils sont mes préférés ^^

En résumé, si vous avez aimé les deux films précédents, vous allez adorer L’Odyssée Du Passeur d’Aurore. Moins enfantin que Le Lion, L’Armoire et la Sorcière Blanche, mais tout aussi épique que Le Prince Caspian, ce 3ème volet des Chroniques de Narnia enchantera cette fois aussi les petits et plus encore les grands. A consommer sans modération !

 

L’Odyssée du Passeur d’Aurore sortira dans les salles françaises le 8 décembre prochain. De quoi bien commencer ce mois festif !

Sherlock – (BBC 2010)

Ce n’est un scoop pour personne, j’aime les séries britanniques car je ne suis jamais déçue. Ne me demandez pas pourquoi, mais il suffit qu’une série ait le label “britannique” pour être sure que la qualité sera au rendez-vous.  Alors oui bien sur, il y a des ratés des fois, mais c’est rare. Et sinon, même dans ces ratés, on arrive à trouver du bon.

Mais là, c’est une réussite. Car nous parlons de Sherlock Holmes ! Et de Steven Moffat et Mark Gattis, à qui nous devons une partie de Doctor Who – rien qu’avec ça, on sait d’ores et déjà qu’on a affaire à du lourd. Ajoutez à cela des acteurs brillants, et une transposition moderne de la vie du célèbre détective, et vous voila face à une série quasi-parfaite (car chacun le sait, rien ne peut vraiment être parfait)

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Venons-en aux faits : en août dernier, la BBC a diffusé une nouvelle série en 3 épisodes, de 1h30 chacun. Sherlock que ça s’appelle. Avec Benedict Cumberbatch dans le rôle du brillant détective, et Martin Freeman dans celui de son fidèle ami et associé John Watson. L’idée n’était pas de faire une énième adaptation des aventures du héros de Conan Doyle, mais plutôt de faire dans la nouveauté et donc de faire revivre ce détective deux siècles plus tard, au XXIème siècle.

Tous les personnages importants sont là : Sherlock et Watson bien sur, mais aussi l’inspecteur Lestrade, Moriarty, Mycroft Holmes, Mrs Hudson, les “irregulars“, et j’en passe. Et leurs principales charactériques sont là elles aussi : Sherlock est toujours ce sociopathe égocentrique et brillant, attentif aux détails, fan de violon, détestés de ses congénères mais respecté de tous et toujours aussi ignorant des relations humaines. Watson lui est bien ce médecin de guerre, revenu blessé, patient mais pas trop, fidèle ami apportant la part d’humanité qui manque tant à Sherlock. La différence est que nous sommes au XXIème siècle maintenant – de nos jours, Watson raconte ses exploits et ceux de son ami sur son blog, tandis que Sherlock lance des énigmes sur son site, est totalement accro aux sms et a remplacé la pipe par les patchs de nicotine et le chapeau par l’écharpe.

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L’intérêt aussi en transposant Sherlock au XXIème c’est qu’on peut aller beaucoup plus loin grâce aux nouvelles technologies. Surtout sur le plan de la mise en scène – et c’est d’ailleurs ça qui, pour moi, rend cette série aussi magistrale. Et dès les premières minutes on est servis : une conférence de presse, tous les présents recoivent un sms en même temps, personne ne le lit à voix-haute… mais nous savons quand même ce qu’il est écrit car le texte apparait à l’écran. Un autre passage qui m’a fait crier au génie est lorsque nos deux héros se lancent à la poursuite d’un criminel… là nous entrons carrément dans la tête de Sherlock : il a mémorisé dans sa tête tout le plan de Londres, et pendant la poursuite nous suivons ses pas, nous savons où ils sont et où est le fugitif. Magistral vous dis-je ! 

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Sur le point du scénario, là encore rien à redire. Mais venant de Moffat et Gatiss, deux fans de l’original, c’était à prévoir. Les crimes en eux-mêmes ne sont pas forcément des plus originaux il faut l’avouer, mais le mobile des criminels oui. Surtout dans l’épisode 1, A Study In Pink, et le 3, The great GameDe plus, l’humour omni-présent et la mise en scène plutôt dynamique nous font passer une très agréable heure et demi à chaque épisode – même si il est à noter que l’épisode 2 lui comporte quelques longueurs.

Concernant l’interprétation, et bien, tous les acteurs sont anglais, ce qui veut déjà tout dire ! Choisir des acteurs connus mais pas trop, fut une excellente idée. Benedict Cumberbatch est absolument bluffant en Sherlock Holmes – il a su parfaitement retranscrire toute la singularité de ce personnage haut en couleurs, ignorant des choses les plus simples de la vie, mais toujours à l’affût du moindre détail. Martin Freeman lui nous interprète un John Watson à l’esprit torturé, blessé physiquement et mentalement par la guerre, et qui au contact de Sherlock va petit à petit s’ouvrir aux autres et reprendre confiance en lui. (j’aime Watson)

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Voila un autre point fort de cette série : la relation Holmes/Watson. Même sans connaître l’histoire originale, on sent dès le départ que ces deux-là sont fait pour s’entendre, et ce même si Sherlock vit dans son monde, tandis que John vit dans le monde réel. Ce qui au départ n’était qu’une simple colocation (difficile en ce qui concerne Watson parce qu’il faut en avoir de la patience pour vivre avec Sherlock), va vite se transformer en une grande amitié, et ces deux-là vont apprendre à s’apprécier, se soutenir, et surtout à compter l’un sur l’autre… Les scènes entre eux sont tantôt comiques, tantôt dramatiques, mais toujours savoureuses (oui je sais, ma phrase ne veut pas dire grand chose, mais vous avez saisit l’essentiel) – je suis tout particulièrement fan de leur discussion au restaurant dans le premier épisode.

Vous l’aurez compris, Sherlock est LA série du moment, pour ne pas dire de l’année. LA série à ne pas rater. LA série qui vous donnera envie de relire tous les Conan Doyle. LA série qui vous poussera à faire attention aux moindres détails. Mais surtout LA série que vous regretterez d’avoir regardé parce qu’après il vous faudra attendre 1 an pour avoir la saison 2 – et avec un tel final, croyez-moi, l’attente va être longue…

PS : J’ai volontairement omis de mentionner Moriarty. Et un conseil : si vous ne connaissez pas Andrew Scott, et bien ne cherchez pas à le connaître; ni à savoir à quoi il ressemble avant d’avoir regardé la série, vous n’en serez que plus surpris(e) !

Once upon a time…

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… a vampire, a werewolf and a ghost shared a house in Bristol : voila le point de départ de Being Human.

A ce jour, deux saisons ont été diffusées et la 3ème est en tournage (à Cardiff même!) Le pire dans l’histoire, c’est que la série a failli ne pas aller plus loin que l’épisode pilote.

Je resitue : en février 2008, la BBC 3 a lancé un programme de pilotes, l’idée étant de diffuser 5 pilotes de séries, chacune sur un sujet différent, et en fonction de l’engouement des téléspectateurs pour l’une ou l’autre série, par la suite, de commander (ou pas) une saison complète. Being Human a fait partie des grandes gagnantes (me demandez pas s’il y en a eu d’autres, je ne saurais vous répondre) !

Donc, après le succès du pilote six autres épisodes ont été commandés. Le soucis c’est qu’entre la diffusion du pilote, et la décision finale de faire une saison complète, 99% des acteurs se sont lancés dans d’autres projets. Du pilote d’origine, seul Russell Tovey est resté.

Le changement d’acteur a aussi entraîné un changement de “ton” dans la série. Le pilote est essentiellement placé sous le signe de l’humour, avec George et Mitchell, l’un loup-garou, l’autre vampire, qui sur une idée de Mitchell décident d’emménager ensemble. S’ensuivent alors la recherche de l’appart idéal, les quiproquos dûs au fait qu’ils vont cohabiter, les achats pour la déco, la mise en place de leurs relations maintenant qu’ils se cotoyent tous les jours – et surtout, la ‘découverte’ d’une troisième locataire dans la maison : Annie, l’ancienne propriétaire qui est morte dans la maison, mais n’a pu se résigner à partir, et qui depuis hante chaque nouveau locataire. Mais c’était sans compter sur Michell et George qui grâce à leur “facultés surnaturelles” peuvent voir les fantômes.

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(Episode pilote : Andrea Riseborough // Russell Tovey // Guy Flanagan)

Guy Flanagan joue un Mitchell débraillé, un brin emo, qui fait le ménage un magazine à la main, et se repose dans les baignoires. Andrea Riseborough, elle, nous présente une Annie quelque peu délurée, un peu effrayée par la vie hors des murs de sa maison, fan de Colin Firth mais surtout ravie de découvrir que ses nouveaux locataires peuvent la voir !

La série finale perd un peu de son ton humoristique au profit d’une ambiance plus sombre, plus dramatique. Le ton n’est plus aussi enjoué, même si les personnages nous offrent certains scènes bien sympathiques. La Annie de Lenora Crichlow est aussi délurée que celle de Andrea, mais elle est aussi beaucoup plus sujette aux larmes – c’est là le principal défaut que je lui trouve. Quant au Mitchell de Aidan Turner, il est beaucoup plus torturé, mais sur certains points ne s’éloigne pas trop de son prédécesseur donc tout va bien.

La saison 1, bien que ne comportant que 6 épisodes, est assez inégale. Les épisodes alternent entre les passages prenants et d’autres plus creux, certains allant même jusqu’à trainer un peu en longueur. (chaque épisode dure près d’1h, ce qui est beaucoup plus long que les 43min habituelles) Le tout s’accélère cependant en fin de saison. Souvent, les premières saisons sont essentiellement faites pour poser les bases d’une série. Celle de Being Human ne fait pas exception à la règle. Au fil des épisodes, nous découvrons les personnages, comment ils ont été “transformés”, comment ils l’ont vécu, comment ils l’ont accepté… ou pas. On suit le quotidien de ces 3 êtres paranormaux, à l’opposé les uns des autres, mais qui aspirent à la même chose : se sentir humains, à défaut de l’être vraiment.

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La saison 2, de 8 épisodes cette fois, repousse les limites et devient beaucoup plus sanglante. La fin de la saison précédente a laissé nos trois colocataires dans un état lamentable – émotionnellement, et physiquement parlant, mais ils aspirent toujours autant à vivre le plus humainement possible : Annie  se trouve un travail, et George une nouvelle petite copine tout ce qu’il y a de plus normale. Mitchell se retrouve malgré lui à la tête des vampires de la ville, mais va profiter de son nouveau statut pour ré-écrire les règles et surtout les remettre sur le “droit chemin”. Nos héros ne sont cependant pas au bout de leurs peines avec l’arrivée de nouveaux personnages, et la mort d’autres (personnellement, j’adore Ivan et Daisy, même si elle est un peu cinglée !) Les épisodes sont dans cette saison beaucoup plus prenants, les évènements chaque fois plus dramatiques et le tout nous mène à une fin de saison des plus éprouvantes.

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Being Human se distingue des autres séries traitant du même sujet – la différence, la recherche d’identité et d’humanité – grâce au fait que ici, tout est bien qui fini mal et les situations sont plus crédibles. Les effets spéciaux ne sont pas des plus spéciaux, ni explosifs, mais toujours efficaces. Les vampires ont vraiment des pulsions sanguinaires, et on sent que se transformer en loup-garou n’est pas une partie de plaisir. D’ailleurs sur ce point, je suis totalement soufflée à chacune des transformations par le jeu de Russell Tovey – même tranquillement assise dans mon fauteuil, j’arrive à ressentir sa douleur, quand ses os, ses organes, ses entrailles se transforment… il m’est même arrivé de couper le son pour ne plus entendre ses cris, c’est dire !

La série est diffusée à partir de ce soir 20H35, sur France 4. Cependant, d’après ce que j’ai compris l’épisode pilote lui n’est pas diffusé. Cela ne pose pas de problème pour apprécier la série, par contre, si vous avez le moyen de le voir, n’hésitez pas car le premier épisode de la saison 1 reprend là où s’était fini le pilote. C’est à dire que la saison commence en pleine action, avec Annie, Mitchell et George qui habitent déjà ensemble, sans réelle explication de comment ils en sont arrivés là. De plus, il est fait à des moments référence à des évènements de l’épisode, donc je ne pourrais que trop vous encourager à le voir.

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(Série finale :  Russell Tovey // Lenora Crichlow // Aidan Turner)

Ella Enchanted – Du livre au film

EllaL-ensorcelee.jpgTitre : Ella l’ensorcelée ( Ella Enchanted en VO)

Auteur : Gail Carson Levine

Résumé : Lucinda, cette idiote de fée, n’avait pas l’intention de me jeter un sort. Elle voulait me faire un cadeau. Comme j’avais pleuré désespérément pendant toute la première heure de mon existence, ce furent mes larmes qui lui donnèrent une idée. Hochant la tête et regardant ma mère d’un air compatissant, la fée me toucha le nez. – Mon cadeau sera l’obéissance. Elle sera toujours obéissante. Et maintenant, arrête de pleurer, mon enfant. Je m’arrêtai. ” Le sort de la fée Lucinda est si puissant qu’Ella est obligée d’exécuter tous les ordres qu’on lui donne, quels qu’ils soient, même si elle s’y refuse de toutes ses forces. En grandissant, elle a appris à mettre toute son intelligence au service d’une lutte de chaque instant pour dissimuler sa vulnérabilité. Mais à présent que sa mère est morte, que son père a décidé de se remarier, la voilà plus fragile que jamais. Car certaines personnes malveillantes ont tôt fait de percer son secret et de s’en servir. Les pouvoirs de sa marraine et l’amour du prince Charm l’aideront-ils à échapper aux personnes qui la haïssent et à vaincre la malédiction ?

 

 

Si je devais partir sur une île déserte et ne prendre qu’un livre, ce serait celui-là.
Je l’ai lu je ne sais combien de fois, et toujours avec le même plaisir. Je le connais par coeur, mais chaque fois que je le lis, j’ai l’impression que c’est la première fois. 

J’ai 20 ans, et, je n’ai pas honte de le dire, je considère ce livre comme mon “préféré” et ce depuis environ 8 ans !
J’aime Ella. J’aime son courage, sa générosité, son intelligence.
J’aime l’amour qu’elle porte au Prince, et les sacrifices qu’elle est prête à faire pour le sauver. Et tant pis si elle passe à côté de son propre bonheur.
J’aime comme Ella est simple, naturelle… Elle ne souhaite qu’une chose dans la vie : pouvoir dire non au moins une fois. Et “cette” fois changera sa vie à jamais.
Rires, larmes, amour, aventures, ogres, fées : tout se mélange pour former au final un magnifique ‘conte de fées’…


Le livre a été adapté en film il y a quelques années, sous le titre (en VF) “Ella au Pays Enchanté” avec Anne Hathaway dans le rôle d’Ella et Hugh Dancy en Prince Charmont (deja deux très très très (…) très bonnes raisons d’aimer ce film !!!!!)18424552.jpg

Je vous préviens d’avance : le film n’est en rien comparable au livre ! Il est totalement déjanté : le réalisateur a mélangé les caractéristiques du conte de fées classique tout en y ajoutant des trucs plus modernes. Dans ce Moyen-Age des temps moderns, on trouve des escalators en bois conduisant au centre commercial, le Fan-Club du Prince Charm (avec visites guidées du château!), des combats dignes des plus grands films d’actions, une fée qui passe son temps à boire… j’en passe et des meilleures !

Sans oublier qu’on a droit à des séquences musicales – avec danse s’il vous plait – au son d’une BO survoltée réunissant Elton John, Aretha Franklin, Queen, Jeff Lynne…

Du début à la fin, on pleure de rire devant notre télé ! Pour les jours de déprime, les journées/soirées/après-midi entre filles, les soirées baby-sitting, c’est l’idéal !