Je ne sais plus exactement comment j’en suis venue à lire le premier tome. Sans doute parce qu’il était là, tout beau, tout neuf, que j’aimais la couverture et les deux premiers mots du résumé. Ce dont je suis sûre par contre c’est que j’ai accroché dès le début.(suite…)
Le RMS Titanic a fait escale à Paris samedi dernier, et ce jusqu’au 15 septembre prochain.
Avant même le début de l’exposition on est déjà dans l’ambiance : dans le petit hall de “pré-expo”, après avoir récupéré sa carte d’embarquement et son audio-guide, on peut admirer une somptueuse maquette du bateau et poser pour une photo en mode “Je suis le roi/reine du monde” ! (Pour voir toutes les photos, c’est juste là).
You Instead Rock’N’Love en français
Réalisé par : David Mackenzie
Avec : Natalia Tena, Luke Treadaway, Matthew Bayton, Ruta Gedmintas, Alastair Mackenzie…
Disponible en DVD
Synopsis : Adam, pop star américaine et Morello, une jeune rockeuse britannique indé, doivent se produire dans le même festival de rock : T in the Park, en Ecosse. Alors que tout les oppose et qu’ils ne se supportent pas, ils se retrouvent menottés l’un à l’autre…
Voilà un petit film sans prétention, comme je les aime ! Dès le début on sait ce qu’il va se passer et comment tout va se finir. Mais l’idée est tellement originale, les acteurs tellement excellents et la musique tellement bonne qu’on passe 1h17 de pur bonheur.
Il faut savoir que You Instead a été tourné en live et en 5 jours ! David Mackenzie a emmené cast and crew en Ecosse pour pouvoir tourner en plein festival : il avait besoin des scènes, des gens, de l’ambiance du Festival. Le montage était fait chaque jour car ils n’avaient pas le temps de retourner des scènes, il fallait que le film soit fait en 4 jours pour pouvoir au besoin retourner certaines scènes le dernier jour. Il y a peu de dialogues, peu d’acteurs et des milliers de figurants qui n’ont pas été embauchés : tous les festivaliers.
Au final, You Instead est non seulement une originale comédie romantique mais aussi un documentaire sur le festival T in the Park. Tout ce que l’on voit à l’écran (excepté les moments où les deux groupes chantent) est “réel” : les groupes sur scène, les stands, les mouettes, les yourtes… Certains festivaliers ont même eu un rôle dans le film sans le savoir. Pour eux, voir une caméra a un tel endroit est quelque chose de commun, ils n’auraient jamais pensé qu’ils étaient en fait là pour tourner un film. Il y en a même qui ont cru que le groupe de Adam, The Make existait vraiment ou encore que Bobby, le manager était vraiment ivre (certains sont venus l’aider lorsqu’il s’est écroulé sur le sol). Je n’ai jamais assisté à un tel évènement, mais d’après le directeur du Festival, David Mackenzie a su parfaitement capturer l’esprit de T in the Park. Et une chose est sûre : cela donne envie d’y aller. On sent que c’est une expérience à vivre une fois dans sa vie.
Le casting est top. Excellent même. Je suis acquise à la cause de Luke Treadaway depuis… je ne saurais le dire en fait. J’ai rencontré son frère Harry d’abord, dans Hideaways, et plus tard Luke donc et je ne fais absolument aucune différence entre les deux, je les aime autant l’un que l’autre. Je suis aussi acquise à la cause de Natalia Tena depuis Harry Potter et la convention Magic Christmas. Ils sont vraiment formidables, ils sont si “naturels”, on sent qu’ils se sont amusés pendant le tournage et il y a une vraie alchimie entre eux – si on en les connaissait pas, on pourrait presque croire qu’ils ne jouent pas, qu’ils sont eux-mêmes, juste un mec et une fille, à T in the Park.
En résumé, You Instead c’est un feel good movie qui ravira les anglophiles, les musicophiles ou tout simplement ceux qui veulent passer un bon moment devant leur télé.
Je vais le dire tout de suite, comme ça, ceux qui ont aimé pourront fermer la page : cette adaptation est décevante.
Pourtant, j’y ai cru. Même si j’ai toujours trouvé que Mia Wasikowska et Michael Fassbender étaient trop “beaux” pour les rôles, j’ai voulu leur donner leur chance. J’ai même fait en sorte de ne pas relire le roman, ni revoir la mini-série pour éviter toute comparaison. (suite…)
Dès le début on se prend d’affection pour Jude, ce anti-héros qui n’a pas eu la vie facile, mais qui essaye d’aller de l’avant avec le peu qu’il a. Jude c’est un rêveur, un ambitieux, un type qui sait ce qu’il veut, et qui va tout faire pour concrétiser ses rêves. Mais en même temps, Jude c’est un jeune homme naïf qui ne connait pas grand chose de la vie. Il se laisse vite influencer par ses sentiments et par les gens, et la plupart du temps, ça ne lui réserve que de mauvaises surprises…
Je ne supporte pas sa cousine, Sue. Dès qu’elle sent que les choses ne vont pas dans le sens qu’elle voudrait, elle use de son statut de “sexe faible” et il lui suffit souvent de manipuler les sentiments des autres pour arriver à ses fins. Elle voudrait que tout se fasse selon ses désirs, et ne réfléchit pas aux conséquences. J’ai bien plus appréciéArabella, elle assume les conséquences de ses actes, et reconnait ses fautes. Et quand les choses tournent mal, elle en prend son parti et se relève. La vie continue comme on dit.
Concernant l’histoire, il faut l’avouer, ce n’est pas très joyeux Plus la lecture avance, et plus les moments pénibles s’enchainent. J’avoue avoir de nombreuses fois eu envie de refermer le livre. Mais j’étais aussi tellement fascinée par Jude et ses (mes)aventures, que je me retrouvais à tourner les pages bien malgré moi. De plus, Thomas Hardy a une façon d’écrire tellement “fluide” et agréable que bien qu’éprouvant, il est difficile de ne pas vouloir continuer le roman. C’est peut-être aussi parce qu’à chaque fois que les choses allaient un tant soit peu bien, je me disais que Jude allait finalement s’en sortir. Mais non…
Jude l’obscur est un très beau livre qui vaut d’être découvert. Une chose est sûre cependant: il vaut mieux éviter de le lire les jours de déprime…
Jude l’obscur(Jude the obscur ) Auteur : Thomas Hardy Résumé : Tout en exerçant son métier de tailleur de pierre, Jude Fawley rêve d’une vie meilleure et s’acharne à acquérir le savoir et la culture. La passion qui naît en lui pour sa cousine Sue, va lui faire entrevoir d’autres horizons de bonheur et les conduire tous deux à la perdition.