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Département 19 – Will Hill

Voilà un roman qui aura passé de longs mois sur mon étagère. Ce n’était jamais le bon moment. Et puis vendredi, je me suis dit qu’il était temps. Après avoir commencé, impossible de le lâcher ! Je l’ai tout de même gardé 2 jours et demi, et pourtant, j’ai eu l’impression de l’avoir lu en quelques heures.

Titre : Département 19
Titre VO : Department 19
Auteur : Will Hill
Editeur : Seuil
Tome : 1/ 5 ?

Département 19 - Will Hill

Résumé : La vie de Jamie Carpenter bascule le jour où il assiste à l’exécution de son père. Deux ans plus tard, c’est sa mère qui disparait mystérieusement… Pourchassé par des créatures, Jamie découvre l’existence du Département 19, un service gouvernemental ultrasecret chargé de contrôler les phénomènes surnaturels qui menacent l’ordre du monde. Devenu agent spécial du Département 19, Jamie fera tout pour retrouver sa mère et sauver sa vie.

Vous avez lu Dracula ? Et Frankenstein ? Vous avez aimé les romans ? Et bien sachez que ce ne sont pas des romans et que tout est vrai (enfin, dans l’ensemble – Mary Shelley ayant déformé quelques aspects de l’histoire de Frankenstein). Van Helsing, Jonathan Harker, Quincey Morris, le Dr Seward, Arthur Holmwood – ils ont vécus, en vrai. Ce sont même eux – et leurs descendants – qui sont à l’origine de la création du Département 19.

Jamie Carpenter découvre qu’il fait partie de ces descendants lorsque sa mère se fait enlever : voilà qu’un type débarque et l’emmène avec lui dans un coin reculé de l’Angleterre. Un type immense qui a des bras de longueur inégale et des boulons dans le cou. Il ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe autour de lui, mais il est sûr de deux choses : les vampires existent et l’un d’eux à enlevé sa mère. Après un entrainement de 24h qui en général dure 9 mois et aidé de Frankenstein, de Tom, un descendant de Quincey Morris, et d’une vampire qui a tenté de lui faire la peau, Jamie se lance corps et âme à la recherche de sa mère. Il est jeune, perdu, mais terriblement déterminé. 

Le héros a beau être un adolescent de 16 ans, voilà bien un roman que je ne conseillerai pas à tous les ados justement. Parce que Département 19 c’est violent, trash, et sanglant. Âmes sensibles s’abstenir. Vraiment ! Les vampires de Département 19 sont les dignes héritiers de Vlad l’empaleur. Ils aiment tuer et voir les gens souffrir. Ils mordent, ils éviscèrent, ils torturent, ils arrachent les membres… Ils sont cruels, sanguinaires et sans pitié.

Les méchants meurent mais les gentils aussi. Le héros lui-même ne s’en sort pas toujours indemne. L’auteur décrit avec minutie les mouvements et les sons des attaques – le tout est très visuel et il est alors d’autant plus facile de se représenter la scène. L’auteur n’édulcore rien et le sang coule à flots à chaque combat. Grâce à Will Hill, Bram Stoker peut reposer en paix : non, au 21ème siècle, les vampires ne souffrent pas tous de dépression après des siècles d’existence, ils ne sont pas tous végétariens et ne brillent pas au soleil.

Avec Département 19, Will Hill ne se contente pas de nous offrir un roman original et percutant, mais aussi une suite plausible au Dracula de Bram Stoker ou au Frankenstein de Mary Shelley. On sent qu’il a lu les romans, et bien plus encore. On sent le travail de recherche derrière – que ce soit sur le mythe du vampire, que sur la façon de le faire vivre un siècle plus tard. Les évènements, la chronologie, les personnages – tout est cohérent ! Et le plus fascinant c’est qu’on se rend compte que finalement, 1892, ce n’est pas si loin que ça : l’arrière-grand-père de Jamie a connu Van Helsing et tous les autres.

Département 19 est un savant mélange entre la série Torchwood (pour le département secret créé à l’ère victorienne) et Krine, les romans de Stéphane Tamaillon (pour les personnages qui ont vraiment existés). Beaucoup d’action, un peu d’humour et d’amour et terriblement de sang –  à lire !

1789 – Les Amants de la Bastille | Une révolution ratée ?

Samedi soir (le 29/09), j’ai eu la chance d’assister à la répétition générale de la nouvelle comédie musicale 1789 – Les Amants de la Bastille.

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Peut-être en avez-vous déjà entendu parler, ou peut-être pas, en tout cas, voilà le pitch officiel des flyers :

Nous sommes en France au printemps 1789, la famine, le chômage dévastent les campagnes et les villes. La révolte gronde tandis qu’à Versailles la Cour de Louis XVI, insolente et frivole, continue de dépenser sans compter l’argent de l’Etat. Issus de ces deux mondes qui se redoutent et s’affrontent, Olympe et Ronan n’auraient jamais dû se rencontrer. Lui, jeune paysan révolté par les injustices qui l’ont privé de sa terre, monte à Paris pour conquérir la Liberté. Elle, fille de petite noblesse, gouvernante des enfants royaux à Versailles, se dévoue corps et âme au service de sa souveraine, la reine Marie Antoinette. Et pourtant… Pris dans les fièvres et le tourbillon de la révolution naissante, Olympe et Ronan plongeront ensemble dans les intrigues les plus folles et les plus romantiques. Ils vont s’aimer passionnément, se perdre puis se retrouver. Accompagnant les plus hauts personnages de leur temps tels Danton le magnifique, Camille Desmoulins journaliste fougueux ou Jacques Necker l’austère ministre du Roi, ils connaîtront les soubresauts de la Grande Histoire. Leur amour les mènera jusqu’au matin du 14 juillet 1789, au pied d’une des prisons les plus sombres et les plus mystérieuses de Paris, la Bastille, pour y vivre l’événement qui scellera à tout jamais leur destin mais aussi marquera l’émergence d’un monde nouveau, l’envol de nouvelles promesses de Liberté, et de fraternité entre les hommes.

Qu’en ai-je pensé ? Un peu comme pour Bourne – L’héritage en fait : décevant et frustrant. Les mots sont dits. Vous pouvez arrêter dès à présent de lire, vous vous doutez bien que ce qui vient ne sera pas une suite d’adjectifs qualificatifs positifs. Mais j’espère quand même que vous continuerez, parce qu’un peu d’objectivité ne fait de mal à personne. Je ne cherche pas à détruire le spectacle, juste à pointer les bons et mauvais points. Qui sait, cela donnera peut-être des idées d’amélioration à l’équipe de création.

Une intrigue baclée, une chronologie à revoir :

Le principal défaut du spectacle tient en un mot : le livret (= l’ensemble des tableaux chantés/dansés et des séquences de dialogue). Le livret a été écrit par Dove Attia et François Chouquet, à qui l’on devait déjà ceux de “Le Roi Soleil” et “Mozart, l’Opéra Rock” – ceux ayant assisté à l’un ou à l’autre savent donc que c’est là un gage de qualité. Oui. Mais non. A trop vouloir bien faire, ils se sont plantés.

Deux histoires se mêlent : la romance entre Olympe et Lazare Ronan et le soulèvement du peuple contre le roi. Les deux histoires sont censées être liées, souvenez-vous “Pris dans les fièvres et le tourbillon de la révolution naissante, Olympe et Ronan plongeront ensemble dans les intrigues les plus folles et les plus romantiques.” Sauf que : la romance est ridicule – nos deux tourteraux se voient une fois, plus le lendemain et ça y est, c’est l’amour fou à la vie à la mort. Et quand je dis se “voir” c’est vraiment “se voir”, ils parlent très peu… Je n’ai ressenti aucun amour, aucune alchimie… Je ne demande pas à ce que leur histoire dure 2h mais par, exemple, moins de Ramard et plus de scènes entre nos deux amants aurait été préférable. Le soulèvement, quant à lui, est minime : quelqu’un qui ne serait pas à jour dans son histoire de France (et il y en a !), aura énormément de mal à suivre. Il lui faudra avoir lu en détail le programme pour comprendre qui est qui, qui fait quoi, et quand.

1789- les amants de la bastille,dove attia,albert cohen,matthieu carnot,louis delort,rod janois

Voilà un autre point à revoir : la chronologie. Soit on nous montre les souverains à la Bastille (à la limite, leur fuite), soit on ne nous montre rien, mais surtout, on évite la guillotine, laissant croire qu’on est en 1793 ! Peut-être est-ce simplement une mise en scène symbolisant sa déchéance, mais tout le monde peut ne pas le comprendre ainsi. Par ailleurs, je regrette énormément que Louis XVI soit représenté comme un abruti et Marie-Antoinette comme la “reine à la brioche”. Une révision s’impose.

Les tableaux s’enchaînent sans aucune transition convenable – souvent, on ne sait même pas ce qu’ils sont censés représenter. Les tableaux chantés arrivent à l’improviste et les séquences de dialogues sont souvent inutiles. Sur ce dernier point, je pense notamment aux trop nombreux tableaux avec Ramard – mais faites-le donc taire un peu ! Je n’ai rien contre un peu d’humour, mais il ne faut pas en abuser. C’est drôle la première fois, c’est lourd et totalement déplacé dans un tel contexte toutes les fois suivantes. J’aurais trouvé plus intelligent et intéressant d’avoir davantage de scènes entre Ronan et sa soeur Solène. Ou entre Ronan et Olympe comme dit plus haut.

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Une mise en scène minimaliste et peu révolutionnaire :

1789 ! C’est la Fronde révolution ! Le peuple a faim, des gens meurent, la colère gronde ! On veut du sang des cris, des bagarres, de la révolte ! Oui. Mais non. C’est mou, ça manque de rythme. Il n’y a quasiment aucune mise en scène et les décors – bien que très beaux et réussis – manquent quelque peu de “magie” : vu le prix des places, on est en droit de s’attendre à quelque chose de grandiose (le PDS permet de telles extravagances, Dracula l’a clairement démontré !) pas à de simples images symbolisant les lieux, projetées sur des toiles blanches. Pour ne rien arranger, de nombreuses scènes ne sont pas sans rappeler des tableaux de productions précédentes (notamment Le Roi Soleil et Mozart, voire même Dracula qui n’est pourtant pas d’eux !), et ce qui aurait pu être un joli clin d’oeil finit par exprimer un petit manque d’originalité.

On veut du spectacle aussi, pas juste des chanteurs (voire danseurs parfois) plantés au milieu de la scène, limite statufiés. Faites les danser, courir, sauter… bouger ! Et faites les crier surtout ! S’il vous plait, si vous, créateurs du spectacle, me lisez : faites crier Olympe devant la Bastille ! Faites-la crier un bon gros coup – à la limite, faites-la crier une seule fois et passez l’enregistrement après  si vous avez peur qu’elle perde la voix (ce sera toujours mieux que le silence). Donnez-nous de l’émotion, de la passion, on veut frisonner, pleurer, sursauter… On veut y croire, tout simplement.

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Des artistes au point :

Certes, à me lire, on pourrait le croire, mais non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : tout n’est pas à jeter dans 1789 – Les Amants de la Bastille. Les costumes et décors sont vraiment réussis (je pense notamment à “Je mise tout”), les chansons sont toujours aussi belles, et tous les artistes de la troupe de haut niveau – aussi bien chanteurs que danseurs (même si certains de ces derniers doivent se sentir frustrés de bouger aussi peu). Malgré mon énorme déception en découvrant que Lazare avait disparu au profit de Ronan, je dois avouer que Louis Delort s’en sort relativement bien, dans un style différent. Là où Matthieu Carnot aurait interprété un Lazare révolutionnaire et déterminé, Louis Delort joue un Ronan plutôt naif et bercé d’illusions.

Ma préférence va au premier, c’est certain (j’ai toujours aimé les rebelles ténébreux). Quand on passe des mois à écouter une version spécifique d’une chanson, quand on s’habitue à cette version, il est difficile après d’en apprécier une autre autant que l’original. Je regrette beaucoup le changement qui a été fait sur “Maniaque” (je n’ai d’ailleurs absolument rien compris au tableau, tellement c’est rapide et confus) même si je le comprends, au vu des circonstances. Je suis donc d’autant plus ravie que “ma” chanson (“Le temps s’en va”) ait été supprimée plutôt que reprise par Louis – laissez-moi un peu de magie.

Le solo de Matthieu Carnot (devenu maintenant le Comte de Peyrolles) dans l’acte II vaut à lui seul le déplacement. En fait non : le solo du comte ET les claquettes de Robespierre sur “A quoi tu danses ?” dans ce même acte ! Voilà chers créateurs, c’est ce genre de tableaux qu’on veut ! Demandez donc à Sebastien Agius et Matthieu Carnot de coacher les autres ! Et toi, Rod Janois, laisse-toi donc aller sur Hey Ah !”, rappe si tu le veux. C’est la Révolution, diantre ! Vous êtes des artistes de talents, alors improvisez, montrez que vous croyez en vos idées !

Au final, 1789 – Les Amants de la Bastille s’avère être un spectacle fort peu révolutionnaire, qui manque de cohérence et de rythme. Et de Lazare.

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Malgré mes critiques négatives, je sais que je retournerai voir le spectacle, au moins deux fois même. Parce que c’était la répétition générale et que j’ai envie de croire que, pour cette raison, ils ne se sont pas donnés à fond. Et puis, je n’aime pas rester sur un avis négatif après une seule expérience.

La première au Palais des Sports aura lieu le 10 octobre prochain. Ce qui leur laisse un peu plus d’une semaine pour corriger les défauts. C’est court, mais faisable. Je sais que toute l’équipe peut nous offrir quelque chose de magique. Alors qui sait, mon avis changera peut-être à ce moment-là.

Jason Bourne : L’Héritage

Jason Bourne et moi, c’est une grande histoire d’amour qui dure depuis 10 ans maintenant. Alors vous imaginez bien que quand j’ai su qu’une suite à La Vengeance dans la Peau serait réalisée, j’étais pour et contre à la fois. Pour parce que la “saga” est excellente et que c’est toujours un plaisir de retrouver cette “atmosphère” et contre parce que bon, Jason Bourne n’est plus là. Mais le pour l’a emporté, et le lendemain de sa sortie, j’étais dans la salle.

Titre : Jason Bourne : L’Héritage
Titre VO : The Bourne Legacy
Réalisé par : Tony Gilroy
Avec : Jeremy Renner, Rachel Weisz, Edward Norton…

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Synopsis Allociné : On croyait tout connaître de l’histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse, ourdie par d’autres branches du gouvernement et mettant en jeu d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires, d’autres laboratoires secrets… De Treadstone est né “Outcome”, dont Aaron Cross est un des six agents. Sa finalité n’est plus de fabriquer des tueurs, mais des hommes capables d’assurer isolément des missions à haut risque. En dévoilant une partie de cette organisation, Jason laissait derrière lui un “héritage” explosif : compromis, les agents “Outcome” sont désormais promis à une liquidation brutale. Effacés à jamais pour que le “père” du programme, le Colonel Byer puisse poursuivre ses sinistres activités. Une gigantesque chasse à l’homme commence, et Cross, devenue sa première cible, n’a d’autre recours que de retrouver et gagner la confiance de la biochimiste d’”Outcome”, Marta Shearing, elle-même menacée de mort…

Parlons peu mais parlons bien : le film à un gros point négatif – son intrigue. Vous avez lu le synopsis d’Allociné ? Alors, c’est bon, vous connaissez toute l’histoire. Ça ne va ni plus loin, ni plus en profondeur: les premières phrases concernent la première demi-heure du film, la dernière phrase l’heure et demi qui suit. Je ne spoile rien, le scénario est terriblement mince. Et c’est d’autant plus dommage que certains points étaient bien pensés et auraient vraiment mérité d’être approfondis. Peut-être est-ce dû au fait qu’une suite est prévue, mais quand on sait qu’au moment où il a écrit le scénario de Bourne Legacy, Tony Gilroy ne prévoyait pas d’aller plus loin que ce seul film, on est largement en droit d’être déçus par cette intrigue…

Pourtant, Bourne Legacy reste un excellent film qui mérite vraiment d’être vu – si ce n’est pour l’intrigue, au moins pour la réalisation. On sent dès les premières minutes que celui qui a réalisé Bourne Legacy connait le sujet, et a participé aux précédents films. Bourne Legacy est comparé aux précédents, c’est indéniable, mais il n’en souffre pas. Les nombreuses similitarités deviennent de simples références, un hommage à la trilogie de Jason Bourne et un moyen efficace de relier les deux – ainsi, Bourne Legacy n’est pas un nouveau film, mais plus une histoire racontée en parallèle et qui s’inscrit directement dans la continuité de La Vengeance dans la peau. D’ailleurs, on retrouve bon nombre de personnages présents dans le dernier volet de la trilogie.

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Difficile de qualifier Bourne Legacy de film “intelligent” au même titre que les précédents, mais c’est sans conteste un “intelligent” film d’action qui ravira les fans de la trilogie et plus encore les simples fans de Jeremy Renner. Aaron Cross n’a pas été entrainé à tuer comme les cobayes de Treadstone, mais il tue aussi bien qu’eux et avec bien moins de scrupules. Les scènes de combats superbement chorégraphiées et les courses poursuites haletantes prouvent une fois encore qu’il n’est pas besoin de giclées de sang et d’explosions démesurées pour faire un excellent film d’action.

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En ce qui concerne les acteurs, Rachel Weisz s’en sort bien, même si son personnage ne marquera pas les esprits (et je vais être franche, l’alchimie entre les deux n’est pas très palpable). Edward Norton joue Byer, la tête pensante du programme Outcome – le méchant de l’histoire en somme. Sauf qu’il ne fait rien, il se contente de passer des coups de téléphone et de laisser les autres faire le boulot. On ne sait pas comment il est arrivé là, qu’est-ce qui le pousse à agir comme ça – de lui, on sait juste qu’il est froid et sans remords. C’est déjà beaucoup certes, mais toute l’histoire autour de Byer et Outcome aurait mérité un peu d’approfondissement. En fait, c’est là le problème de tout le film : ça manque d’approfondissement, tout va très vite, l’accent est mis sur la forme au détriment du fond. A trop vouloir ne pas faire un nouveau Jason Bourne, Tony Gilroy a supprimé une grande partie de ce qui faisait la qualité des précédents.

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Mais ce qui rend ce Bourne Legacy aussi bon que les précédents tient en deux mots : Jeremy Renner. Il porte le film à lui tout seul. Il rend le personnage d’Aaron Cross captivant. Nous avions un Jason Bourne perdu, en quête de vérité et de justice, de vengeance aussi. Ici, nous avons un Aaron Cross “je m’en foutiste”, en quête ni de vérité, ni de justice mais d’un moyen de ne pas mourir.  C’est un soldat surentrainé qui n’a pas peur de sauter d’une falaise à l’autre mais qui a peur des loups. Il ne réfléchit pas, il agit mécaniquement. Bien plus sombre que Jason Bourne (mais la comparaison n’est pas valable car le contexte et les enjeux sont différents) il n’en est pas moins fascinant.

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Comme je le disais plus haut, le scénario est mince, alors pour combler les vides, on a droit à des flashbacks de moments de la vie d’Aaron Cross. Et très vite, ces flashbacks deviennent les points les plus intéressants du film. Ils nous permettent de mieux cerner le personnage et d’en apprendre plus sur son passé. Malheureusement, ce ne sont que des flashbacks et ne durent jamais bien longtemps, c’est à nous après de relier les morceaux pour comprendre comment on est passé d’un point à l’autre. Tout compte fait, ce n’est pas tant de la déception qu’on ressent, mais plutôt un sentiment de frustation : la fin arrive trop vite, on veut savoir d’où il vient, qui était June Monroe, pourquoi il a accepté d’entrer dans le programme, pourquoi il est allé tout seul en Alaska… On en veut plus !

Pour résumer, c’est simple : si suite il y a, on veut moins de chasse à l’homme et plus d’Aaron Cross, point.

 

[Interlude musical] Sail – Awolnation

Je reviens, petit à petit, et avec de nouvelles idées en tête. Mais en attendant, un peu de musique.

Il ne s’est pas passé un jour au Portugal sans que je n’entende cette chanson à la radio. Je ne sais pas si le groupe est connu par ici (la vidéo date de février 2011 et pourtant, ce n’est que maintenant que je découvre)(mieux vaut tard que jamais certes, mais tout de même !)(heureusement que la radio portugaise est là pour m’aider à refaire ma culture) mais une chose est sûre, leur musique ne laisse pas indifférent.

 

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[Interlude musical] Umbrella – The Baseballs

C’est fou comme quand on est en vacances, on a encore moins de temps/de motivation pour faire les choses… Je vous dis pas le nombre de billets qui attendent que je les termine (en vrac : sur City Hunter, sur Kaleb de Myra Eljundir, sur The Crimson Petal and the White, sur des mangas…) mais je n’arrive tout simplement pas à m’y mettre… Ca viendra. Un jour. Mais pas demain, parce que demain je vais à OXFORD !! J’ai plein de choses à voir, à faire, à manger…

En attendant, je vous laisse avec ma découverte d’hier soir (merci Pandat adoré) : The Baseballs !

Et The Baseballs c’est quoi ? Un groupe de trois allemands spécialisé dans les reprises version “Rockabilly” ! Autrement dit : ils prennent des chansons hyper connues et en font un “Back to the Fifties” !!!!

Et ça marche nickel. Je suis FAN !

Ils ont fait pas mal de reprises déjà, mais je vous en mets une seule, plutôt d’actualité…


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Bon, en fait, je ne résiste pas à l’envie de vous en mettre une autre !