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The Conquest of the South Pole – Arcola Theatre

The Conquest of the South Pole 3

Dirigée par Stephen Unwin et mettant en scène de jeunes acteurs peu connus mais très talentueux, The Conquest of the South Pole de Manfred Karge est une pièce à l’atmosphère mélancolique qui vous fera rire et frissonner. 

On est en 1987. Manfred Karge nous emmène à la rencontre de cinq amis, tous paumés, qui comblent le vide de leur existence de chômeurs en buvant du schnaps et en jouant au flipper.

La pièce s’ouvre sur 3 types qui parlent de chameau à bicyclette, d’un rideau qui n’était pas présent la veille et d’un élan cravaté derrière ce rideau. Ou comment rendre le tragique drôle: l’élan cravaté, c’est Seiffert, qui a décidé de se pendre. Heureusement ses amis sont arrivés à temps et lui font entendre raison : comment peut-il songer à se tuer alors qu’il n’a donné aucune explication au spectateur ? Le spectateur mérite un dernier discours, il mérite d’avoir la morale de l’histoire ! (suite…)

The Promise (Le Serment)

Le Serment réalisée par Peter Kosminsky. Cette mini-série de 4 épisodes de 1h30, nous emmène sur les traces de Erin Matthews (Claire Foy, admirable), jeune anglaise, qui part elle-même sur les traces de son grand-père Leonard “Len” Matthews (Dominic Cooke, magistral), ancien soldat britannique ayant servi pendant la Seconde Guerre Mondiale et envoyé ensuite en Palestine, un territoire qui fut sous mandat britannique de 1923 jusqu’au retrait des troupes, en 1948.

(suite…)

Ces articles que je n’écrirai pas #2

Allez hop, une nouvelle édition du Ces articles que je n’écrirai pas” !

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Côté films :

Millenium I de David Fincher : Je n’ai pas lu les romans, je n’ai pas vu la version suédoise et je ne m’en cache pas. Mais j’ai adoré le film : 2h37 qu’on ne voit pas passer, des excellents acteurs, une atmosphère lourde, une intrigue intrigante. J’aime. Et point bonux : il m’a vachement donné envie de voir la version originale et surtout de lire la trilogie de Stieg Larsson.

Celles qui en parlent : Lulu, Cachou, Didy

Hugo Cabret de Martin Scorsese : C’était beau, c’était bien, les acteurs étaient excellents, j’ai pleuré. Un magnifique hommage au cinéma d’antan et je n’ai pas eu peur de Mordred. A voir et revoir !

Ceux qui en parlent : Fabrice Colin, Maribel, Cachou, Didy

Tintin : Le Secret de la Licorne de Steven Spielbierg : C’était trop cool. Je suis pas une fan de Tintin, les quelques rares albums que j’ai lu c’était chez le médecin et j’ai dû regarder un ou deux films seulement. Mais c’était cool. J’ai passé un très bon moment, j’ai bien rigolé et j’ai même apprécié de le voir en VF et 2D – ah!

Celles qui en parlent : Eledhwen, Lulu,

La Taupe de Tomas Alfredson : : C’était bien, j’ai pas vu le temps passer mais j’ai déviné dès le départ qui était la Taupe. Les acteurs étaient tous excellents, mais ce n’est vraiment pas leur plus grand rôle de composition. De tous, c’est les petits jeunes qui s’en sortaient le mieux –  Tom Hardy en tête, méconnaissable. J’ai aimé Peter aussi, mais j’aurais aimé qu’on s’attarde un peu plus sur lui en tant que personne est pas juste assistant à tout faire de Smiley… la scène de 3min chez lui est bien trop courte. Très bien écrit, très bien réalisé (trop ?) mais frustant car je suis restée extérieure à l’histoire.

Celles qui partagent en tout point mon avis : Cachou, Lulu
Celles qui en parlent : Pandamouflé, Eledhwen, Trillian, Persephone

Côté séries :

Sherlock Saison 2 : Encore meilleur que la saison 1. 3 épisodes bien construits, des guests excellents (hiii Russell Tovey), un Sherlock plus humain, un Watson toujours aussi choupi, un Moriarty toujours fascinant et un final un chouia décevant. J’ai plus le courage de faire un billet, Sherlock est partout. Je préfère me concentrer sur Luther et The Promise qui vont arriver bientôt sur les petits écrans ! 

Celle qui en parle : Saru (et plein d’autres, mais mon avis rejoins le sien)(et si vous lisez les commentaires, vous aurez plus de détails sur ce que j’en ai pensé)

Côté livres :

Krine – Les Pilleurs de cercueils de Stéphane Tamaillon : C’EST TROP BIEN ! Vous connaissez mon faible attrait pour les auteurs français alors pour le coup, si je dis que c’est trop bien c’est que c’est vraiment trop bien ! Krine est drôle, Krine n’est pas humain, Krine est pote avec le Dr Jekyll (et Mister Hyde) et Conan Doyle joue aux cartes avec Louis-Napoléon. C’est drôle, c’est original, c’est bien écrit, c’est bourré de références littéraires et historiques, c’est bien documenté et c’est à lire, point barre ! 

Celle qui en parle : Lia

J’ai oublié des liens, j’ai pas eu le courage de refaire tout mon Google Reader pour retrouver les articles. Si vous avez écrit un article sur un de ces sujets, donnez le lien, je vous ajouterai à la liste 🙂


[DVD] Les marches du pouvoir – George Clooney

Titre : Les marches du pouvoir
Titre VO : The Ides of March
Réalisé par : George Clooney
Avec : George Clooney, Ryan Gosling, Evan Rachel Wood….
Sortie DVD : 1er mars 2012, distribué par la Metropolitan Filmexport.

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Résumé : Stephen Meyers (Ryan Gosling) est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris (George Clooney), qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…

Aaaah les dessous de la politique. Je trouve ça fascinant. Au lycée, j’avais dû faire un exposé sur les primaires aux Etats-Unis et j’avais donc fait des recherches sur la préparation des campagnes : les choses importantes sont vraiment celles que l’on ne voit pas.

C’est justement ces choses que George Clooney a choisi de nous montrer dans Les Marches du Pouvoir. A travers le personnage de Stephen Meyers, il nous emmène à la rencontre des personnes qui font un candidat : les directeurs de campagne, les journalistes, les membres du parti et même les stagiaires. Et toujours à travers du personnage de Stephen Meyers, il nous montre que même le plus honnête des hommes peut être pourri à l’intérieur.

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Nous avons donc le gouverneur Morris et son conseiller de campagne Stephen Meyers et autour d’eux gravitent d’autres conseillers, des journalistes toujours à l’affût du scoop et des stagiaires pistonnées pas très bien dans leur tête qui font très bien les photocopies et sont encore meilleures quand il s’agit de créer des problèmes. J’ai d’ailleurs un avis mitigé sur ce dernier point : c’est par le personnage de Molly que Stephen découvre la vérité sur le gouverneur mais j’ai trouvé l’histoire autour d’elle bancale et prévisible.

La politique c’est la loi du plus fort, pas forcément du plus honnête, tous les coups (ou presque) y sont permis pour gagner. Il faut s’attendre à tout et surtout au pire : mensonges, complots, scandales et faux semblants sont les maîtres mots. Stephen Meyers a mis du temps à réaliser qu’entrer en politique, c’est un peu vendre son âme au Diable.

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Les critiques présentent Les Marches de Pouvoir comme un film sur la fin d’un idéalisme et la chute que cela entraine. Moi je vois plus ça comme un film sur un idéaliste qui a revu son honnêteté à la baisse et qui a compris que le monde de la politique ce n’est pas le monde des Bisounours. Son ambition par contre a grandie et il est vient même à utiliser les méthodes qu’il abhorrait tant pour arriver à ses fins. La loi de la jungle vous dis-je. 

Le film est court et l’intrigue plutôt simpliste, mais ce qui pourrait sembler être des défauts s’avèrent être parmi les principales qualités du film : il n’aura suffit que d’une discussion dans un bar pour faire tomber le premier domino, et tous les autres après lui. Aussi, 1h30 pour raconter les hauts et les bas de Stephen est largement suffisant.

Le film a le mérite d’aller directement à l’essentiel et ne pas perdre le spectateur dans une suite de sous-intrigues complexes et un amas de mots techniques – Ryan Gosling partage mon avis: « Le projet m’a intéressé parce que c’est un film politique sans message politique. Vous n’avez pas besoin de connaître la politique pour suivre les personnages et apprécier l’histoire. Le film vous ouvre une fenêtre sur les coulisses d’un monde que l’on ne voit jamais. »

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En parlant de Ryan Gosling… pas son rôle le plus mémorable, mais il interprète avec beaucoup de justesse ce jeune conseiller à l’idéalisme perdu. George Clooney, n’en parlons pas, son personnage apparait peu et c’est lui qui réalise donc évidemment, il est bien. Evan Rachel Wood a bien grandi, mais ça ne sera pas non plus son rôle le plus mémorable… j’ai même trouvée qu’elle surjouait un peu (le fait de ne pas avoir apprécié son personnage ne doit pas aider). Philip Seymour Hoffman et Paul Giamatti sont excellents en directeurs de campagnes adversaires forts loyaux mais peu honnêtes. Mais je crois que le personnage que j’ai préféré c’est celui joué par Marisa Tomei, Ida Horowics, la journaliste qui suit les primaires pour le New York Times. Parce que pour moi politique + journalistes = State of Play. Et State of Play, c’est le bien.

En résumé, un film court mais efficace. Pas indispensable, mais à voir au moins une fois ! Ne serait-ce que pour la dualité des personnages et les dialogues percutants.

Et pour en savoir encore plus sur les coulisses, vous avez les bonus du DVD ! Il y a les commentaires audio, les origines du film (je lirai bien la pièce d’ailleurs moi), une présentation du casting et du rôle de conseiller politique et un reportage sur George Clooney – what else ? Des bonus plutôt intéressants dans l’ensemble !

Merci à Cinétrafic pour l’envoi !

(Vous pouvez d’ailleurs découvrir aussi plein d’autres films sur Cinetrafic dans la catégorie Film a voir ainsi que la catégorie Film 2012.)