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Le Songe d’Une Nuit d’été – Théâtre de la Porte Saint Martin

Il y a une dizaine de jours, je suis allée voir Le Songe d’une Nuit d’été avec les coupinettes au Théâtre de la Porte Saint Martin. Et dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment. Même si…

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Bon, parlons peu mais parlons bien : j’ai tout aimé dans la pièce SAUF deux choses ! Les décors déjà, que j’ai trouvé minimalistes vu les possibilités qu’offraient autant la pièce que le théâtre. Et surtout, le traitement des personnages. La chose qui m’a fait grincer des dents pendant toute la pièce… Mais nous y reviendrons un peu plus bas ! (suite…)

La Vie Extraordinaire Des Gens Ordinaires – Fabrice Colin

Titre : La Vie Extraordinaire Des Gens Ordinaires
Auteur : Fabrice Colin
Editeur : Flammarion

vie extraordinaire des gens ordinaires

Résumé : Il me restait vingt adresses : vingt lieux éparpillés aux quatre coins du monde, et vingt histoires toutes plus incroyables les unes que les autres. C’est ce jour où le titre de ce livre m’est venu : La Vie extraordinaire des gens ordinaires. LISEZ. LISEZ, DE LA PREMIERE A LA DERNIERE PAGE. SI ÇA VOUS PLAIT, DEBROUILLEZ-VOUS POUR EN FAIRE UN LIVRE.

La Vie Extraordinaire Des Gens Ordinaires, c’est un livre extraordinaire sur des gens tout à fait ordinaires. Ou comment un jour, un lecteur ayant vécu toute sa vie la tête dans les livres décide de raconter ce qu’aucun autre n’avait jamais raconté : les histoires extraordinaires des gens ordinaires. Après des mois à écumer les pages des faits divers du monde entier, il ne garde que vingt histoires. Le voila alors partit aux quatre coins du monde à la rencontre de ces gens aux histoires si incroyables mais vraies.

Il fait ainsi la connaissance de Heinrich Mazdorf Ier, roi SDF prêt à déclencher la 3ème guerre mondiale, d’un chat immortel, d’une jeune écrivaine prodige de 11 ans ou encore d’un clown triste. Qu’il goûte aux plaisirs d’un restaurant au milieu de la montagne et de son eau si pure, et au seul thé au monde capable de vous faire littéralement planer. Qu’il découvre un immeuble sans portes, visite un parc d’attraction en pleine montagne, rencontre un habitant de l’Atlantide et un autre venu de la préhistoire.

20 histoires différentes (je dirais même 22, si on ajoute le point de départ du roman en lui-même, plus celle de l’homme qui a “voyagé” dans un nuage), et bien sur des préférences. Inspirer/Expirer déjà, qui m’a fait pleurer avec la thérapie par les larmes du Dr Jeffrey-Jeffrey. La plus touchante et bouleversante des histoires. Chez les Vivants aussi que j’ai trouvé très émouvante et si vraisemblable. Pareil pour Cent pour Cent Perdants et S’il le faut nous déclencherons la 3ème Guerre Mondiale.

Je vous avais bien dit que ce livre serait mon dernier, la plus tristement belle histoire avec cette fillette de 11 ans qui en écrivant son premier roman savait déjà comment se finirait le dernier. En compagnie de Mark Twain m’a fait sourire, et j’approuve totalement : je suis sûre moi aussi que de grands auteurs se réincarnent en chats ! Et que certains sont immortels. En fait, à part deux ou trois (sur 21 !) j’ai aimé toutes les histoires – ce sont des petites nouvelles, mais qu’il faut lire dans l’ordre.

J’ai été émue (beaucoup), j’ai pleuré (parfois), et j’ai noté des tas de noms d’auteurs (la faute à En compagnie de Mark Twain) et de musiques (la faute à Inspirer/Expirer)(et sans aucun doute mon histoire préférée!). Et je suis passée par une foule de sentiments pendant ma lecture, et surtout l’admiration : pour les connaissances de Fabrice Colin (et on revient à toutes les références musicales de Inspirer/Expirer), son style, et surtout son imagination.

Je suis une lectrice, je lis énormément et des choses variées. Et même si certains romans sont décevants, il y a au milieu des écrits qui nous émerveillent car ils ont ce petit truc qui fait que La Vie Extraordinaire Des Gens Ordinaires fait partie de ces romans.

Les Trois Mousquetaires – Paul W.S. Anderson

Titre : Les Trois Mousquetaires
Réalisé par : Paul W.S. Anderson
Avec : Logan Lerman, Matthew MacFadyen, Orlando Bloom, Luke Evans, Ray Stevenson, Mads Mikkelsen, Milla Jovovich…

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Résumé : L’impétueux jeune d’Artagnan et ses trois légendaires compagnons, Athos, Porthos et Aramis vont devoir s’unir et combattre tous ensemble un mystérieux agent double, Mylady de Winter et son employeur crapuleux, le cardinal Richelieu, afin de les empêcher de s’emparer du trône français et d’éviter que l’Europe toute entière sombre dans la guerre.

Quand j’ai su qu’il y aurait une nouvelle adaptation du roman de Dumas Père, je n’ai pas crié au sacrilège. J’ai crié oui. Mais de joie. Parce que la bande-annonce était sympa, et le casting encore plus. Oui j’avoue, c’est quand j’ai appris que Logan Lerman serait D’Artagnan que j’ai essentiellement voulu le voir. Et aussi pour Luke Evans. Et Matth… Bon ok, pour tous les autres aussi ! Parce que je suis une fille faible qui dit “hello” aux affiches dans la rue et aux écrans.

Passons.

Qu’en est-il alors de ces Trois Mousquetaires ? Et bien, j’ai tout simplement ADORE ! Le film dure près de 2h et on ne voit absolument pas le temps passer. Dès les premières minutes, on est dans l’action avec un Athos sorti de nul part, à l’air totalement blasé qui dégomme les vénétiens et roule un patin à Milady. Débarquent ensuite Aramis (il vole *hiiiiii*) et Portos (il casse les murs *hiiiii*). Et plus tard, le jeune et beau D’Artagnan. Entretemps, on a vu le Duc de Buckingham et Richelieu. L’un en bleu, l’autre en rouge. Je vous laisse deviner qui porte quoi !

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(*couine*)

On s’en doute, on est là bien loin d’une adaptation fidèle au roman de Alexandre Dumas. On en est même très loin. Genre la distance entre Londres et Venise quoi. Mais vous savez quoi ? On s’en fiche. Parce que Les Trois Mousquetaires n’est clairement pas un film à aller voir pour son scénario mais bien pour tout ce qui l’entoure. Et de toute façon, on sait dès la bande-annonce comment ça va se finir : le méchant très méchant est puni, les gentils très gentils sont récompensés et le héros gagne le coeur de la damoiselle en détresse. Tout est bien qui finit bien comme on dit !

Comme je disais, Les Trois Mousquetaires, vaut d’être vu pour tout sauf son scénario. Et en premier lieu pour ses acteurs ! Ils sont tous parfaits dans leurs rôles respectifs. Matthew MacFadyen et Logan Lerman en tête (oui, je suis objective !) Le premier campe un Athos blasé, ivrogne, blessé par Milady et rancunier. Le second, un D’Artagnan arrogant et sûr de lui. Un gars de la campagne, sans peur et sans reproche, qui cherche la bagarre et trouve toujours le temps de courtiser la belle entre deux coups de lames. J’étais déjà sous le charme dans Percy Jackson, je le suis encore plus ici.
Les autres ne sont bien évidemment pas en reste. A commencer par Luke Evans qui joue un Aramis tout en finesse et retenue. Il parle peu, mais il parle bien. Et il porte des lunettes et il vole. Ray Stevenson est le grand et fort Porthos qui fonce dans le tas.
Et alors, le cuir noir qu’est-ce que ça leur va bien au teint. *o*

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(*hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii*)

Du côté des méchants, le Duc de Buckingham semble tout droit sorti d’un clip des années 80 – coiffure et attitude qui vont avec. Orlando Bloom nous joue un Duc condescendant, à la limite du ridicule. Mais absolument génial. J’étais un peu sceptique quant au choix de Milla Jovovich pour Milady, mais finalement elle s’en sort bien. Elle joue bien la Milady hautaine et fière, toujours attirée par le plus offrant. Et j’adore sa moue boudeuse, très Milady-enne. (Et comme on serait en droit de s’y attendre avec un film avec Paul W.S Anderson aux commandes et Milla Jovovich, on a même à un petit clin d’oeil à Resident Evil) (ou alors c’est juste moi qui imagine des choses).

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Pour les secondaires, énorme coup de coeur pour Louis XIII ! Freddie Fox est vraiment adorable et son Louis prodigieux. Et belle surprise en découvrant Juno Temple en Reine Anne et James Corden en Planchet ! (Quand je vous disais que je m’étais arrêtée aux présences de Logan Lerman et Luke Evans !)

Quant au reste… Les effets spéciaux sont époustouflants et très bien faits, et la 3D ne semble rien apporter d’intéressant au film (je l’ai vu en 2D et j’étais déjà bien soufflée). J’ai tout particulièrement aimé les “transitions” avec la carte d’Europe en fond, et les petites “figurines” (vous comprendrez ce de quoi je parle quand vous aurez vu le film) La musique est bien dosée, entrainante, et “pleine d’aventure” ! Un peu comme dans Sherlock Holmes mais en moins répétitive. Les décors sont magnifiques, et le Paris de l’époque bien reconstruit. Les combats sublimement chorégraphiés (ce qu’ils ont du s’amuser !), les dialogues qui font mouche et l’humour omni-présent rendent le tout encore meilleur.

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( 4 contre 40… ils sont fort ces mousquetaires !)


Les Trois Mousquetaires c’est du gros n’importe quoi totalement assumé et terriblement jubilatoire. J’ai rigolé (énormément), j’ai couiné (lamentablement beaucoup) et j’ai passé deux fantastiques heures.

A voir !

[Interlude musical] Mumford and Sons – Little Lion Man

Un jour, je vous parlerai du groupe, Mumford and Sons – jusqu’à présent, seul groupe que j’arrive à écouter en toutes circonstances et sans me lasser.

En attendant, ça sera la vidéo d’une des mes chansons préférées : Little Lion Man

Je voulais vous mettre le clip officiel, mais après je suis tombée sur celle d’un de leur mini-concert… dans une librairie ! Rendez-vous compte ! Une librairie !! Je me devais donc de mettre celle-là ! Si vous voulez quand même voir le clip officiel, c’est LA !

 

Women in Love – William Ivory [BBC Four]

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Women in Love est une adaptation des romans The Rainbow (L’arc en ciel en VF) et Women in Love (Femmes amoureuses en VF) de DH Lawrence. Deux épisodes de 1h30 chacun – rapide à voir donc. Ajoutez à cela un casting étoilé (Rosamund Pike, Rachael Stirling, Joseph Mawle, Rory Kinnear, Ben Daniels, et Saskia Reeves pour ne citez que les principaux), et une histoire se passant dans les années 10 et il n’en faut pas plus pour me tenter.

Au final, un très bon moment de passé mais avec une légère pointe de déception. J’ai aimé, mais j’ai trouvé qu’il manquait le “petit truc qui fait que”.

Women in love nous emmène à la rencontre de 2 générations de femmes – celle de Lydia, et de ses deux filles Ursula et Gudrun. 3 femmes, 3 façons de vivre, 3 façons d’aimer et d’être aimé. On s’en doute au vu du titre et sachant que c’est adapté de D.H Lawrence, Women in love traitera essentiellement d’amour… et le plus souvent charnel. Et pour le coup, de l’amour charnel on en voit, un peu au détriment du reste. (Les scènes de ce genre ne me dérangent pas, mais je les trouve vraiment inutiles là plupart du temps)

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Le problème de Women in love vient plus du traitement de l’intrigue. Il est étonnant de voir qu’il n’y a que deux épisodes de 1H30 alors que c’est une adaptation de deux romans ! La série aurait beaucoup gagné avec ne serait-ce que deux épisodes de plus. Cela aurait permis un meilleur développement des personnages, du contexte, de la chronologie… Il y a beaucoup de non-dits, on passe un peu du coq à l’âne et c’est un peu déstabilisant – on en vient souvent à se demander “c’est qui lui par rapport à elle” ? ou bien “il fait quoi déjà lui” ? Au final, on passe plus de temps à essayer de comprendre l’état d’esprit des personnages, et les implications de chacun d’eux par rapport aux autres pour réussir à vraiment rentrer dans l’histoire.

Des deux parties, si je ne devais en garder qu’une, ce serait la seconde. Beaucoup plus concentrée sur les deux couples formés par Gudrun et Gerald et Ursula et Rupert, elle permet une meilleure mise en avant des relations entre les personnages, et offre de belles scènes entre les deux soeurs. A telle point que cette seconde partie pourrait presquer fonctionner à elle seule, et se regarder indépendamment de la première.

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Malheureusement, même ainsi, le manque de développement des personnages persiste. A cause de ça, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. A part peut-être Ursula… et encore, dans la première partie essentiellement… Même si cela s’améliore un peu dans la seconde partie je n’ai pas réussi à savoir s’il y avait vraiment de l’amour entre chacun des couples, ce que les sœurs pensaient l’une de l’autre… Impossible de me faire un avis sur rien !

Ceci mis à part, Women in love est une très belle mini-série. Les acteurs sont vraiment tous fantastiques – Rosamund Pike est toujours aussi magnifique, tout autant que Rachael Stirling que je n’avais vu que dans Boy Meets Girl (avec choupi Martin Freeman ^^). Et il en va de même pour tous les autres. J’avoue avoir été particulièrement ravie de retrouver Ben Daniels après l’avoir vu en vrai de vrai un mois plus tôt. Les acteurs sont des plus convaincants, vraiment à fond dans leur personnage.

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Côté réalisation, là encore, rien à redire. En termes d’images, c’est magnifique, et les lieux de tournage font rêver – tout particulièrement lorsqu’ils partent en Afrique du Sud ! Il en va de même pour la musique et tous les costumes, décors, coiffures… J’ai aussi vraiment beaucoup aimé l’atmosphère qui s’en dégage – plutôt lourde, et on sent qu’on aura pas de fin heureuse – mais assez fascinante en même temps. Je sais que même si j’ai trouvé le temps un peu long à des moments, je n’arrivais ni à bouger de mon canapé, ni à faire autre chose en même temps. 

Bref, pas convaincue à 100% mais un bon moment de passé quand même. Women in love fait partie de ces films et séries qu’il faut regarder pour tout, sauf son intrigue ! Je vais peut-être tenter la lecture des romans avant de revoir ces deux épisodes.