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Yellowcard – La Flèche d’Or o5/o9/11

Et donc, comme l’indique le titre, le 5 septembre dernier je suis allée au concert de Yellowcard à Paris, avec Violaine, ma coupinette de culture. La dernière fois qu’ils sont venus en France, c’était en 2006, autant vous dire que j’attendais leur retour avec impatience. Verdict : aucun regret ! (enfin si, mais aucun rapport avec eux)

Mais qu’est-ce donc qu’Yellowcard ?

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Yellowcard c’est un groupe de rock alternatif crée en 1997 en Floride. Mais 14 ans plus tard, c’est un peu les chaises musicales et beaucoup de membres du groupe sont partis, puis revenus, d’autres sont partis tout court, et ont été remplacés. Des 5 membres du groupe, seuls deux sont là depuis le début : Sean Mackin au violon, et Longineu “LP” Parsons III. Le chanteur Ryan Key est là depuis 2000, Ryan Mendez (première guitare) est arrivé en 2005 et l’année dernière, c’est le bassiste Sean O’Donnell qui a fait son entrée dans le groupe. (Je vous la fait courte, pour la version longue voir notre ami Wiki )

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( Ryan Mendez, Sean Mackin, Ryan Key, Longineu Parsons, Sean O’Donnell)

Moi, je les connais depuis 2004. Depuis la chanson Gifts and Curses composée spécialement pour la BO de Spiderman II pour être précise. Et je me souviens avoir aimé autant la musique que le groupe dès la première écoute. Parce qu’il y a quelque chose chez Yellowcard qu’il n’y a pas chez d’autres groupes du même genre : le violon. C’est d’ailleurs cette particularité et sa mise en avant sur Ocean Avenue qui fera tout le succès du groupe – ses chansons et ses membres aussi bien sûr – mais s’il est bien une chose qu’on remarque à la première écoute, c’est ce violon.

05092011111.jpg(Seule photo potable que j’ai réussi à prendre avec mon portable)
(oui, je suis tellement intelligente que j’ai laissé mon appareil photo chez moi..)

Et donc lundi soir avait lieu leur grand retour en France à l’occasion de la sortie de leur nouvel album When You’re Through Thinking, Say Yes. Bien sur ils nous ont chantés plein de chansons du nouvel album, mais surtout tout autant des précédents, et en particulier celui qui a fait leur succès, Ocean Avenue (2003) et ça, ça fait plaisir. Par contre, les vils mécréants m’ont fait attendre jusqu’à la toute fin du concert pour jouer l’une de mes préférées !

Côté setlist donc avons alors eu :

1. For You, And Your Denial (2011) // 2. Way Away (2003) // 3. Breathing (2003) // 4. Fighting (2007) // 5. Rough Landing, Holly (2006) // 6. Five Becomes Four (2007) // 7. With You Around (2011) // Life of Leaving Home (2011)  // 8. Empty Apartment (en acoustique) (2003) // 9. Sing for Me (2011) // 10. Light Up The Sky (2007) // 11. Life Of A Salesman (2003) // 12. Only One (2003) // 13. Lights and Sounds (avec solo de batterie de Longineu) (2006)

Rappels:
14. Hang You Up (2011) // 15. Believe (2003) // 16. Ocean Avenue (2003) (quand je disais que j’ai attendu jusqu’à la toute fin, je voulais vraiment dire la “toute fin” vu que c’était la dernière !)

Et avec cette setlist quasi-parfaite, qu’en est-il du concert ? Peu mieux faire. Oh ce n’est pas la faute au groupe, bien au contraire ! Non, le gros problème venait vraiment de la salle en elle-même : on se serait crus dans un sauna ! Je sais pas si vous situez La Flèche d’Or, mais en gros, c’est une petite salle avec une scène contre un mur, un mini-bar à l’autre bout, des portes d’entrées toujours fermées à gauche de la scène, et une verrière à droite. Avec Violaine, on a été intelligentes, on s’est mises directement du côté de la verrière : on était près de la scène, on voyait et entendait parfaitement, et au moins on était au frais. On ne peut pas en dire autant de ceux qui étaient dans la salle ! Le groupe était trempé, et Ryan Key et “LP” on finit le concert torse nu ! Et plus le concert avançait, et plus la verrière se remplissait. A la fin, on a même vus deux types essorer leur tee-shirt ! Un sauna vous dis-je !

Ceci excepté, c’était GENIAL ! La première partie était un groupe australien du nom de ME. C’était sympa, mais ils se prenaient un peu trop pour Muse voire Queen à des moments. Vers 22h, Yellowcard fait son entrée en scène. C’est partie pour près d’1H30 de concert !! Le groupe était à fond dedans, et la salle tout autant. Pendant tout le concert Sean Mackin est celui qui a intéragit le plus avec le public, n’hésitant pas à poser pour les photos et tout. Ryan Key, le chanteur était un peu moins à l’aise avec les mouvements de la foule (faut dire que c’est perturbant de voir ceux du premiers rangs presque sur la scène et un type tomber à vos pieds alors que vous essayez de finir votre chanson). Le public était bien présent, reprenant toutes les chansons – pour exemple, voila une vidéo de Only One (excusez les hystériques qui font mal aux oreilles)


On attendait leur retour depuis longtemps, et je pense que pour leur seul passage en France, ils n’ont pas été déçus de l’accueil reçu ! Pour ma part, ce fût une excellente soirée, et rendez-vous est déjà pris pour le prochain concert ! (en espérant que cette fois la salle sera plus grande, ou qu’au moins la ventilation marchera !)
PS : Pour voir plein de vidéos du concert et jugez de l’ambiance, c’est PAR LA !!

Captain America : The First Avenger – Joe Johnston

Ce qui est bien avec les vacances au Portugal, c’est que parfois les films y sortent plus tôt. Comme celui-là, qui est sorti la semaine dernière et que je suis allée voir avant-hier.

Titre : Captain America – The First Avenger
Réalisé par : Joe Johnston
Avec : Chris Evans, Hayley Atwell, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones…

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Résumé : Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.

Ce Captain America est bon. Très bon. Excellent même. Sans aucun doute l’un des meilleurs Marvel de ces dernières années.

Le film pourrait se découper en deux parties: l’avant Cap’ et l’après Cap‘ (En précisant que pour moi, il ne devient vraiment Cap’, qu’après la libération des soldats en Italie) Laquelle est mieux ? L’avant Cap’ je dirais, l’après Cap’ ne servant de galerie qu’à une suite de scènes semblables, avec bien sur Cap’ vainqueur à chaque fois. L’avant Cap’ est bien plus belle, plus subtile avec ce Steve Rogers au cœur aussi grand que sa taille est petite, qui n’abandonne jamais la partie, et qui veut aller tâter du nazi lui aussi… pas parce qu’il veut être un héros – ça ne l’intéresse pas – mais parce qu’il ne voit pas pourquoi lui devrait rester sur la touche pendant que d’autres vont risquer leur vie. Steve est un jeune homme courageux, qui ne fuit jamais et toujours prêt à aider les autres – même si cela veut dire se jeter sur une grenade pour éviter que l’explosion ne blesse tout le monde.

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L’un des points forts de Captain America, est qu‘avant d’être un film de « super-héros », il est surtout un film de « héros ». La scène où Steve devient un objet de propagande et se voit attribué le joli nom de Captain America et le costume qui va avec, est l’une des plus emblématiques, qui sous ses airs de grosse farce montre non seulement l’état d’esprit de l’Amérique de l’époque, mais aussi ce qu’un homme est prêt à faire pour son pays. De plus, même lorsque le sérum fait son effet, et que Steve devient plus grand, le film ne devient pas un film d’action, enchaînant les scènes pleines d’effets spéciaux dans le seul but de montrer les nouvelles capacités de Cap’ – dans l’avant Cap, ça équivaut à une très bonne scène de poursuite dans la rue, dans l’après Cap’ par contre, il y en a bien plus mais là encore, on revient vite aux personnages.

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Personnages qui sont d’ailleurs des plus estimés, avec pour chacun des acteurs de prestige. Chris Evans en tête bien sur, qui arrive à être aussi touchant en Steve Rogers qu’en Cap’. Hayley Atwell, quant à elle confirme tout le bien que je pense d’elle depuis longtemps : sa Peggy est vraiment fabuleuse, elle a énormément de charme et de classe, c’est une femme forte qui a ses principes, et son histoire avec Cap’ est l’une des plus belles du genre, tout en finesse. Dominic Cooper joue Howard Stark, sorte de savant fou, qui en plus de bien porter la moustache, aime autant la fondue que piloter des avions (et aussi le papa de Tony Stark, et une chose est sûre : tel père, tel fils ! ) Hugo Weaving lui, joue bien les psychopathes qui voudraient être Hitler à la place d’Hitler – de plus, le rouge lui va bien au teint.

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Captain America est, comme l’indique le sous-titre, le premier des Avengers. On pourrait donc s’attendre à toute une histoire autour de ces Avengers, un peu dans la veine de Iron Man 2. Et bonne nouvelle : il n’en est rien. Il n’est fait référence au groupe d’élite qu’à la fin (fin qui ne me plaît guère, mais nécessaire à la suite)(et une référence à Thor)(enfin, c’est plutôt Odin, et aucun rapport direct avec le dieu au marteau). Le scénariste a pris le parti de raconter l’histoire de Steve Rogers, devenu Captain America en gardant le contexte historique : 1942, en pleine Seconde Guerre Mondiale, mais sans pour autant mettre cet aspect en avant. Là où par exemple X-Men : First Class a vraiment ancré son histoire pendant la guerre froide, avec les images d’archives et tout, Captain America se contente de l’effleurer, mentionnant ici et là Hitler, préférant un méchant fictif Hydra, et un nouveau homme à abattre, Red Skull, son « dirigeant ».

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En bref, Captain America est vraiment un film à voir (et revoir). Que vous soyez ou non amateurs de super-héros, vous apprécierez sans aucun doute ce nouveau Marvel. Son casting étoilé, et sa réalisation soignée en font un des meilleurs du genre, et pour ne rien gâcher, le film ne manque pas d’humour – essentiellement lorsque Stark Sr est dans le coin – et certaines scènes et répliques risquent de vite devenir cultes.

Il sort mercredi en France, courrez-y ! Que ce soit pour vous protéger de la pluie, que de la canicule (ah non, ça c’est ici… 36°C, ça chauffe!)

Luise Miller – Donmar Warehouse

Et donc, je suis allée voir Luise Miller de Schiller au Donmar Warehouse à Londres – dans une version revisitée par Mike Poulton et une mise en scène de Michael Grandage

La principale raison qui m’a donnée envie d’y aller : Felicity Jones dans le rôle principal !

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Speech de présentation du site (in french, by me) :

Descendant d’une longue lignée noble, et fils du plus puissant homme d’état de la région, Ferdinand est disposé à abandonner sa fortune pour l’amour de Luise, fille d’un modeste musicien. Mais dans un monde gouverné par la déception et l’avidité, où le pouvoir est tout, leur bonheur futur et leur liberté sont clairement hors de leur contrôle. Ce chef d’œuvre de Schiller, sur le pouvoir et la politique, explore le combat entre honneur et corruption, vérité et trahison.

Et alors Luise Miller c’était comment ? Magistral !

(suite…)

5 jours, 4 pièces, 3 Andrew, 2 villes… Part 2.

Day 2 : Samedi Brighton / London

Samedi matin, réveil à 7h ! Préparation express, et direction la gare de Victoria pour prendre le train ! Après un premier train raté à 2min près, on prend le suivant, et arrivons à Brighton vers 10h30.

Première étape : BBC Shop ! Le temple de la ruine si on se laissait aller à nos envies. N’ayant pas envie de passer la journée avec plein de sacs, je me retiens et n’achète rien (en même temps, aucun des trucs qui m’intéressait n’était en promo – qu’est-ce que le point donc ?..)

Deuxième étape : Primark ! Et son rayon pyjama. Parce que chez Primark, c’est bien connu que le meilleur c’est les pyjamas !

Après ça, on passe le reste de la journée à flaner de droite à gauche. Petit passage chez Waterstones où Elisha tombe sur des romans oubliés de Christopher Isherwood au rayon “Gay fiction”. Alors soit, l’auteur est gay, mais classer ses romans en “gay fiction” pour cette raison, je trouve ça un peu limite.

Ensuite, direction le centre commercial pour déjeuner. Et qu’y découvre-t-on ? Une anomalie ! Oui, il y avait plein de dinosaures dans le centre commercial. On a attendu voir si Connor Temple et Becker arrivaient mais ils ont dû être tellement discrets qu’on les as pas vu… snif.

Brighton - Dinosaures

(suite…)

Parce qu’il n’y a pas que Harry Potter dans la vie… # 1

Le 24 juin dernier, le site Pottermore a ouvert ses portes. C’était le buzz sur la toile, et tout le monde attendait ZE nouvelle de la part de JK Rowling. Certains, comme moi, s’en fichaient un peu, d’autres espéraient de tout leur coeur que la grande révélation serait un nouveau roman…. Et bien non !

Et là je me suis dit Mais… il n’y a pas qu’Harry Potter dans la vie ! Les 7 tomes sont sortis, Harry et tous les autres sont mariés avec un travail (et les enfants qui vont avec sinon c’est pas drôle) le dernier film sort dans 3 semaines environ… Il serait donc plus que temps de tourner la page non ?

D’où ce billet… Que lire maintenant que Harry est mort marié ?

Plein de choses ! J’ai donc fait une petite sélection tout à fait subjective de séries de romans dans la veine d’Harry Potter. Mais comme il y en a beaucoup (et d’autres encore qui me vienne à mesure que j’écris) on va y aller 3 par 3 (et parfois 1 par 1 si j’ai beaucoup de choses à dire)

Jeunes héros attachants, magie, action et émotion… c’est par là !

Le Voleur de Magie de Sarah Prineas

Gallimard Jeunesse
(4 tomes, dont 2 tomes publiés en français à ce jour)

Le voleur de magie 2

On suit ici les aventures de Connwaer, un enfant des rues qui un jour vole la locus magicalicus au mage Nihil Fugacious. Ce dernier, étonné que Conny n’ait pas été affecté par la magie de sa pierre (la magie de la pierre est si puissante, que seul le mage à qui elle appartient peut la toucher sans risques), il décide de le prendre sous son aile. Commence alors une vie d’apprenti pour Connwaer, avec ses bons et ses mauvais côtés.

Un monde magique des plus intriguants et intéressants. Sarah Prineas a eu de l’imagination en créant ce Wellmett, sa Rivière, son Crépuscule, son Palais de l’Aube. Conny est un personnage des plus attachants – futé, curieux et intrépide, il n’a pas son pareil pour se retrouver au bon endroit, au mauvais moment, et donc se retrouver mêler aux affaires louches.
On retrouve le domaine de la sorcellerie qui a fait le succès d’HP, mais avec un petit quelque chose en plus qui le rend si différent et sympathique.
Les livres en eux-mêmes sont de magnifiques objets, plein d’illustrations et même d’un “Petit Guide de Wellmett” dans le tome 2.

Percy Jackson de Rick Riordan.

Wiz (Albin Michel)
(5 tomes, tous publiés en français)

Je vous en avais déjà un parlé ici. On suit donc Percy Jackson, hyperactif et dyslexique de 12 ans qui découvre un jour bien malgré lui qu’il est le fils de Poséïdon. Le voila donc partit au camp des Sang-Mêlés, où il va apprendre à se battre, à contrôler ses pouvoirs et en découvrir de nouveaux. Toujours accompagné de Annabeth, fille d’Athéna et de Drover, son gardien apprenti, Percy va se retrouver embarqué dans des aventures chaque fois plus dangereuses.

Sur la forme, c’est sans aucun doute celui qui rappelera le plus Harry Potter, mais sur le fond, rien à voir : Rick Riordan nous plonge au coeur de l’histoire, et plus précisément de la mythologie grecque. Ces dieux que nous avons entendu parlé à l’école, prennent vie devant nos yeux, on apprend à les connaître, et pour certains,voire même à les apprécier. (et on ne verra plus jamais les enfants dyslexiques et/ou hyperactifs de la même façon…)

 

Belladonna Johnson de Helen Stringer

Wiz (Albin Michel)
(1 tome paru en français à ce jour)

Belladonna Johnson parle avec les morts

Belladonna Johnson a un don particulier : elle peut voir les morts. Mais contrairement à d’autres qui le découvrent, paniquent et que sais-je encore, Belladonna en est consciente depuis toujours. C’est d’ailleurs ce don qui lui permet à 12 ans d’habiter seule… Enfin, pas si seule : elle vit avec ses parends. Seul problème : ce sont des fantômes ! Et ils ne peuvent pas sortie de la maison. Belladonna s’en accomode très bien… jusqu’au jour où les fantômes commencent à disparaitre. Et un monde sans fantôme est un monde dangereux, car les fantômes nous protègent. Voila donc Belladonna partie dans le monde des morts à la recherche des fantômes, accompagnée de Steve, un camarade de classe exaspérant, mais que plus rien n’étonne et de Elsie, jeune demoiselle rencontrée dans un grenier.

Un style simple et clair, directement destiné aux plus jeunes mais qui ravira tout autant les plus vieux. Beaucoup de “comme par hasard, ils tombent pile sur ce dont ils avaient besoin”, et on se doute d’avance que tout finira bien, mais là encore un bon moment de passé !!

La prochaine fois, on parlera de Bobby Pendragon, La Trilogie de Bartiméus, Artemis Fowl et d’autres encore !