Wicked – Gregory Maguire

En avril dernier je suis allée voir le spectacle musical Wicked adapté du roman du même nom de Gregory Maguire. Après cette soirée d’émerveillement, je me suis décidée à lire le livre. Et grand bien m’en a pris !

Titre : Wicked – The Life and Times of the Wicked Witch of the West
Auteur : Gregory Maguire

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Résumé : An astonishingly rich re-creation of the land of Oz, this book retells the story of Elphaba, the Wicked Witch of the West, who wasn’t so wicked after all. Taking readers past the yellow brick road and into a phantasmagoric world rich with imagination and allegory, Gregory Maguire just might change the reputation of one of the most sinister characters in literature.

 

Comme l’indiquent le résumé et le sous-titre, Wicked est une sorte de prequel à The Wizard of Oz. En fait non, c’est bien plus que cela: c’est une réécriture de l’histoire du point de vue de Elphaba Thropp, la “Wicked Witch of The West”. Et ça change vraiment tout ! Gregory Maguire a réussi là l’exploit de réhabiliter l’un des personnages les plus détestés de la littérature jeunesse. 

Le principal changement est que Wicked, contrairement à The Wizard of Oz, ne sera jamais classé dans le rayon jeunesse. Il est, et de loin, beaucoup plus sombre et adulte que le roman de L. Frank Baum. Là où L. Frank Baum nous offre comme un conte de fée, avec ses méchantes sorcières, ses gentilles fées, et ses héroïnes ingénues, Gregory Maguire lui nous emmène à la découverte d’un tout nouveau monde, une City of Emeralds bien plus sinistre, et dont les héros et héroïnes ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Dans le Oz de Gregory Maguire, les Animaux parlent, et enseignent à l’université, les Clubs de Philosophie traitent d’une philosophie très particulière, les marionnettes ambulantes font des spectacles tirés de vies réelles, les filles vont à l’université avec leur chaperon, les princes sont mariés à leurs naissance et ne rencontrent leurs femmes qu’à l’âge adulte, les soeurs deviennent des tyrans, les Animaux sont emprisonnés, les directrices d’école essayent d’embarquer les élèves dans leurs complots et je vous en passe.

Le début du livre pourra vous sembler un peu long, mais il est très important pour comprendre la suite des évènements, surtout qu’il est souvent fait référence à des personnages apparaissant à ce moment-là. Chacun des personnages de Wicked est minutieusement étudié et recherché, et toutes leurs actions et réactions s’accordent à leurs personnalités.  

Le personnage le plus important étant bien évidemment Elphaba Thropp, la Wicked Witch of the West, qui on s’en rend vite compte n’est pas si wicked que ça. Avant d’être une sorcière, Elphaba est surtout une jeune fille comme les autres – enfin, autant que peut l’être une fille qui est née verte et avec une unique dent très aiguisée – avec ses rêves, ses espoirs, ses désillusions et ses idées politiques. Elphie est une battante qui a fait de sa différence une force et qui l’a utilisée pour essayer de rétablir un peu l’ordre des choses. Le problème c’est que tout le monde, et surtout le Magicien, n’était pas pour ce rétablissement, et les choses se sont malheureusement un peu corsées pour Elphie au point que ses bonnes actions ont eu de mauvaises conséquences – surtout sur son état psychologique. Mais même comme ça,  j’admire Elphaba. Énormément même. Elle est l’un des personnages les plus intéressants, intrigants et fascinants de la littérature fantastique.

Les autres personnages ne sont pas en reste pour autant, spécialement Fiyero et Glinda et j’avoue un faible tout particulier pour le petit Munchkinlander, Boq. Au contact des uns et des autres, ils évoluent tous de façon significative. La psychologie des personnages est tellement profonde qu’il devient extrêmement difficile, voire même impossible, de se faire un avis définitif sur eux.

Tout est beaucoup plus sombre dans le monde de Gregory Maguire, et c’est ce qui rend ce livre si fascinant. Gregory Maguire n’a pas peur de mots, et il n’hésite pas à décrire des scènes intenses psychologiquement parlant – aussi bien pour les personnages que pour le lecteur qui ne laissent personne indifférent. Religion, tensions raciales, politique, humour, économie, mythologie, et même sexe (et oui) se mêlent dans ce roman. Gregory Maguire nous offre là un roman intemporel qui se passe dans un monde fantasmagorique, mais qui en même temps pourrait se transposer à n’importe quel lieu et époque.

Wicked c’est le récit de la vie de la Wicked Witch (on la suit de sa naissance jusqu’à sa mort, ce qui fait une bonne quarantaine d’années) mais c’est aussi une réflexion poussée sur la capacité d’un humain à être wicked.  Le livre doit d’ailleurs son titre à cette réflexion qui se dégage tout le long du roman (et qui est surtout notable dans le musical) : qu’est-ce qu’être “wicked” ? nait-on “wicked” ou le devient-t-on ?  Pour connaître la réponse, il vous faudra lire le livre .

EDIT 29/04/2011 : Le roman sortira (enfin) en français le 20 mai prochain chez Bragelonne ! Il est déjà en pré-commande sur Amazon.fr – un prix un peu élevé certes, mais croyez-moi, il les vaut !

Once upon a time…

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… a vampire, a werewolf and a ghost shared a house in Bristol : voila le point de départ de Being Human.

A ce jour, deux saisons ont été diffusées et la 3ème est en tournage (à Cardiff même!) Le pire dans l’histoire, c’est que la série a failli ne pas aller plus loin que l’épisode pilote.

Je resitue : en février 2008, la BBC 3 a lancé un programme de pilotes, l’idée étant de diffuser 5 pilotes de séries, chacune sur un sujet différent, et en fonction de l’engouement des téléspectateurs pour l’une ou l’autre série, par la suite, de commander (ou pas) une saison complète. Being Human a fait partie des grandes gagnantes (me demandez pas s’il y en a eu d’autres, je ne saurais vous répondre) !

Donc, après le succès du pilote six autres épisodes ont été commandés. Le soucis c’est qu’entre la diffusion du pilote, et la décision finale de faire une saison complète, 99% des acteurs se sont lancés dans d’autres projets. Du pilote d’origine, seul Russell Tovey est resté.

Le changement d’acteur a aussi entraîné un changement de “ton” dans la série. Le pilote est essentiellement placé sous le signe de l’humour, avec George et Mitchell, l’un loup-garou, l’autre vampire, qui sur une idée de Mitchell décident d’emménager ensemble. S’ensuivent alors la recherche de l’appart idéal, les quiproquos dûs au fait qu’ils vont cohabiter, les achats pour la déco, la mise en place de leurs relations maintenant qu’ils se cotoyent tous les jours – et surtout, la ‘découverte’ d’une troisième locataire dans la maison : Annie, l’ancienne propriétaire qui est morte dans la maison, mais n’a pu se résigner à partir, et qui depuis hante chaque nouveau locataire. Mais c’était sans compter sur Michell et George qui grâce à leur “facultés surnaturelles” peuvent voir les fantômes.

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(Episode pilote : Andrea Riseborough // Russell Tovey // Guy Flanagan)

Guy Flanagan joue un Mitchell débraillé, un brin emo, qui fait le ménage un magazine à la main, et se repose dans les baignoires. Andrea Riseborough, elle, nous présente une Annie quelque peu délurée, un peu effrayée par la vie hors des murs de sa maison, fan de Colin Firth mais surtout ravie de découvrir que ses nouveaux locataires peuvent la voir !

La série finale perd un peu de son ton humoristique au profit d’une ambiance plus sombre, plus dramatique. Le ton n’est plus aussi enjoué, même si les personnages nous offrent certains scènes bien sympathiques. La Annie de Lenora Crichlow est aussi délurée que celle de Andrea, mais elle est aussi beaucoup plus sujette aux larmes – c’est là le principal défaut que je lui trouve. Quant au Mitchell de Aidan Turner, il est beaucoup plus torturé, mais sur certains points ne s’éloigne pas trop de son prédécesseur donc tout va bien.

La saison 1, bien que ne comportant que 6 épisodes, est assez inégale. Les épisodes alternent entre les passages prenants et d’autres plus creux, certains allant même jusqu’à trainer un peu en longueur. (chaque épisode dure près d’1h, ce qui est beaucoup plus long que les 43min habituelles) Le tout s’accélère cependant en fin de saison. Souvent, les premières saisons sont essentiellement faites pour poser les bases d’une série. Celle de Being Human ne fait pas exception à la règle. Au fil des épisodes, nous découvrons les personnages, comment ils ont été “transformés”, comment ils l’ont vécu, comment ils l’ont accepté… ou pas. On suit le quotidien de ces 3 êtres paranormaux, à l’opposé les uns des autres, mais qui aspirent à la même chose : se sentir humains, à défaut de l’être vraiment.

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La saison 2, de 8 épisodes cette fois, repousse les limites et devient beaucoup plus sanglante. La fin de la saison précédente a laissé nos trois colocataires dans un état lamentable – émotionnellement, et physiquement parlant, mais ils aspirent toujours autant à vivre le plus humainement possible : Annie  se trouve un travail, et George une nouvelle petite copine tout ce qu’il y a de plus normale. Mitchell se retrouve malgré lui à la tête des vampires de la ville, mais va profiter de son nouveau statut pour ré-écrire les règles et surtout les remettre sur le “droit chemin”. Nos héros ne sont cependant pas au bout de leurs peines avec l’arrivée de nouveaux personnages, et la mort d’autres (personnellement, j’adore Ivan et Daisy, même si elle est un peu cinglée !) Les épisodes sont dans cette saison beaucoup plus prenants, les évènements chaque fois plus dramatiques et le tout nous mène à une fin de saison des plus éprouvantes.

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Being Human se distingue des autres séries traitant du même sujet – la différence, la recherche d’identité et d’humanité – grâce au fait que ici, tout est bien qui fini mal et les situations sont plus crédibles. Les effets spéciaux ne sont pas des plus spéciaux, ni explosifs, mais toujours efficaces. Les vampires ont vraiment des pulsions sanguinaires, et on sent que se transformer en loup-garou n’est pas une partie de plaisir. D’ailleurs sur ce point, je suis totalement soufflée à chacune des transformations par le jeu de Russell Tovey – même tranquillement assise dans mon fauteuil, j’arrive à ressentir sa douleur, quand ses os, ses organes, ses entrailles se transforment… il m’est même arrivé de couper le son pour ne plus entendre ses cris, c’est dire !

La série est diffusée à partir de ce soir 20H35, sur France 4. Cependant, d’après ce que j’ai compris l’épisode pilote lui n’est pas diffusé. Cela ne pose pas de problème pour apprécier la série, par contre, si vous avez le moyen de le voir, n’hésitez pas car le premier épisode de la saison 1 reprend là où s’était fini le pilote. C’est à dire que la saison commence en pleine action, avec Annie, Mitchell et George qui habitent déjà ensemble, sans réelle explication de comment ils en sont arrivés là. De plus, il est fait à des moments référence à des évènements de l’épisode, donc je ne pourrais que trop vous encourager à le voir.

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(Série finale :  Russell Tovey // Lenora Crichlow // Aidan Turner)

Wicked, The Musical [Dancing Through Life…in UK part 5]

Enfin le voila ! Un mois et demi après mon retour, je prends enfin le temps de vous poster le dernier numéro de mon top (ne m’en veuillez pas, j’ai eu l’esprit ailleurs)(et puis je vous avais dit ce que ce serait, donc ça allait côté suspens non ?)

N°1 : Wicked, The Musical

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Comme je l’avais dit dans un précédent billet, certains théâtres londoniens proposent des billets au premier rang à prix réduit (25£ en général). Le Apollo Victoria Theatre où est monté le spectacle en fait partie. Pour en avoir c’est facile: le jour où vous voulez aller voir le spectacle, il vous suffit de vous présenter au guichet aux alentours de 10h du matin et de demander les billets à 25£. Il y en a une trentaine, donc c’est relativement facile d’en avoir.

Pour ceux/celles qui n’en ont jamais entendu parler, Wicked est l’adaptation musical du livre du même nom de Gregory Maguire. C’est une sorte de “envers du décor” du Magicien d’Oz. A ce moment-là, nous n’avons que la version de l’histoire racontée par Dorothy. Gregory lui a décidé de raconter l’histoire du point de vue de Elphaba. Comme le sous-titre l’indique, Wicked raconte “the incredible untold story of an unlikely friendship between two girls who first meet as Sorcery Students at Shiz University: the blonde and very popular Glinda and a misunderstood green girl, Elphaba.” L’auteur a eu envie d’expliquer comment et pourquoi Elphaba est devenue The Wicked Witch of The West.

Pour notre spectacle nous avions dans les rôles principaux : Rachel Tucker – Elphaba / Louise Dearman – Glinda / Lewis Bradley – Fiyero / Nessa – Cassie Compton / Boq – George Ure / Madame Morrible – Julie Legrand / The Wizard – Clive Carter

Nous avons eu la chance d’avoir tout le cast “London 2010” (le spectacle étant à l’affiche quasiment en continu, le cast change à chaque nouvelle “saison”) – excepté pour Fyiero : Lewis Bradley assurait le spectacle le temps que Lee Mead finisse ses projets en cours. Ce dernier a repris son rôle depuis le 10 mai, ne vous étonnez donc pas si en faisant des recherches sur le musical vous tombez sur d’autres noms pour les rôles.

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Wicked, The Musical reprend la trame principal du roman de Gregory Maguire : les rivalités entre Elphie et Glinda, leur amitié grandissante, Fiyero, Shiz University, the Wonderful Wizard of Oz qui n’est pas si wonderful que ça, le séjour à la Emerald City… Comme il est impossible d’adapter en 2h de spectacle un roman de 500 les créateurs du spectacle ont du faire un choix et ont décidé de garder les évènements les plus importants de l’histoire. Ainsi, de nombreux personnages et tout autant de lieux différents ont disparus. Mais cela n’enlève en rien à la qualité du spectacle, soyez-en surs !

Wicked est un enchaînement de musiques toutes plus magnifiques les unes que les autres, et de répliques vite devenues cultes. D’ailleurs ces dernières sont souvent qualifiées par les fans de “pure genius” – et c’est bien vrai croyez-moi. Que ce soit celles de Glinda, Fiyero et surtout Elphaba, croyez-moi, vous ne les oublierez pas de si-tôt! Et il en va de même pour les chansons. Ce qui fait la force de Wicked c’est, je pense, le fait que tout le monde peut se retrouver dans l’histoire. Qui ne s’est jamais senti différent et mis à l’écart à cause de cette différence ? Qui n’a jamais fait de mauvaises actions sous couvert de faire le bien ? Qui n’a jamais détesté une personne au premier regard pour finalement s’en faire un(e) ami(e) ? Qui ne s’est jamais laissé aveuglé par la popularité ?
Toutes ces questions sont illustrées dans le musical, et chacune d’elle peut s’appliquer à nous ou notre entourage.

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Comme je disais, les chansons sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. Là encore, tout le monde y trouve son compte et elles peuvent s’appliquer au quotidien – avec Defying Gravity et No Good Deed en tête de listes. Personnellement, ma chanson préférée reste Dancing Through Life – sans doute parce que les paroles me parlent, et que le tableau de la chanson est tout simplement magistrale (c’est à ce moment-là que la haine entre Elphaba et Glinda s’arrête) : les lumières, la danse, la musique et surtout les costumes. Oh ces costumes noirs et blancs, je serais prête à tout pour avoir les mêmes robes que les étudiantes de Shiz University !

J’ai décidé de mettre Wicked en premier dans mon top car pour moi ce fut bien plus qu’un simple musical. Ce fut une révélation ! Si je n’étais pas allée voir Wicked, je n’aurais sans doute jamais découvert tous ces artistes incroyables (ou en cas, pas avant un moment) – en particulier Rachel Tucker. Cette fille est vraiment… époustouflante ! Elle n’est pas Rachel jouant Elphaba, elle EST Elphaba ! Ce rôle c’est le sien, et elle le joue du plus profond de son âme. Je ne vous raconte pas mon état lors de Defying Gravity, et encore moins pendant No Good Deed, et alors ne parlons même pas de As Long As You’re Mine et For Good. J’étais littéralement scotchée à mon siège, les yeux rivés sur la scène, à la limite de la syncope – à côté, Diana Vickers dans Little Voice, c’est rien en fait. Rachel Tucker en Elphaba, ça vous prend vraiment aux tripes, tous les spectateurs vous le diront ! Elle a une voix puissante, parfaite pour ces chansons et son petit accent irlandais rend le tout encore plus merveilleux ^^

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Louise Dearman est elle aussi absolument parfaite en Glinda, la fille qui fait passer son bien être personnel avant tout le reste, et blonde jusqu’à la pointe des orteilles. Elle est exaspérante et touchante, et si attachante.
Lewis Bradley m’a lui aussi laissé une très forte impression! J’ai écouté des tas de versions de Dancing Through Life et sa version reste la meilleure pour moi, et même si je ne doute pas que Lee Mead excelle dans le rôle, quand je retournerais voir le musical (car oui, j’y retournerai!), et bien j’espère que Lewis Bradley sera Fiyero. Beaucoup l’ont critiqué et qualifié de “fade” (trop jeune, pas assez expérimenté, pas de charisme…) moi je l’ai trouvé excellent – il n’est pas allé en demi-finale de Any Dream Will Do pour rien ! Et je trouve que le fait qu’il soit jeune (né en 1989) apporte beaucoup au rôle, d’autant plus que, contrairement à Lee Mead, sa voix s’accorde parfaitement à celle de Rachel Tucker.

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Wicked, The Musical est sans aucun doute le spectacle de la décennie. Depuis sa “création” en 2003 à Broadway, il s’est exporté à travers le monde avec à chaque fois un succès monstre à la clé. Pendant les 2h30 de spectacle, on alterne entre rires et larmes, euphorie et tristesse, mais du début à la fin on est plongés dans un monde magique. Et lorsque le rideau se ferme, et bien croyez-moi, le retour à la réalité est difficile.

Pour l’anecdote, en avril 2009, et alors qu’aucune d’elles ne prévoyaient de jouer dans Wicked, Rachel Tucker et Louise Dearman avait participé au spectacle “Jest End”. Le “Jest End” parodie les musicals du West End, et nos deux belles devaient parodier – je vous le donne en mille : Defying Gravity de Wicked justement, devenu alors “Rely on me the lead“.
Je vous laisse admirer ^^

[Interlude musical] Jumping Into Rivers – Diana Vickers

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais lors de notre expédition outre-manche en décembre dernier, Mademoiselle V et moi sommes allées voir The Rise and Fall of Little Voice – avec dans le rôle de Little Voice, l’une des demi-finalistes du X-Factor UK en 2008 : Diana Vickers.

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Diana n’a peut-être pas gagné, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est tombée aux oubliettes, bien au contraire ! Non seulement elle a décroché le premier rôle dans le musical mais s’est lancé dans la création de son premier album. Et une date de sortie a déjà été annoncée : le 26 avril prochain !
Le premier single “Once” sortira quant à lui le 19 avril – faut pas chercher à comprendre pourquoi les dates sont si proches !

Faut pas non plus chercher à comprendre pourquoi le premier single officiel étant Once la chanson disponible en écoute intégrale depuis juin 2009 c’est Jumping Into Rivers – les anglais font vraiment tout à l’envers… j’adooore ! ^^

 

Enfin bref, tout ça pour dire : vivement le 26 avril !!! Chaque jour qui passe me donne une raison de plus d’attendre le printemps avec impatience ^^

Si jamais vous voulez en savoir plus sur la belle, vous pouvez aller sur son site officiel, son Facebook, ou bien vous pouvez suivre ses tweets – “on arrête pas le progrès” comme on dit ^^

Ella Enchanted – Du livre au film

EllaL-ensorcelee.jpgTitre : Ella l’ensorcelée ( Ella Enchanted en VO)

Auteur : Gail Carson Levine

Résumé : Lucinda, cette idiote de fée, n’avait pas l’intention de me jeter un sort. Elle voulait me faire un cadeau. Comme j’avais pleuré désespérément pendant toute la première heure de mon existence, ce furent mes larmes qui lui donnèrent une idée. Hochant la tête et regardant ma mère d’un air compatissant, la fée me toucha le nez. – Mon cadeau sera l’obéissance. Elle sera toujours obéissante. Et maintenant, arrête de pleurer, mon enfant. Je m’arrêtai. ” Le sort de la fée Lucinda est si puissant qu’Ella est obligée d’exécuter tous les ordres qu’on lui donne, quels qu’ils soient, même si elle s’y refuse de toutes ses forces. En grandissant, elle a appris à mettre toute son intelligence au service d’une lutte de chaque instant pour dissimuler sa vulnérabilité. Mais à présent que sa mère est morte, que son père a décidé de se remarier, la voilà plus fragile que jamais. Car certaines personnes malveillantes ont tôt fait de percer son secret et de s’en servir. Les pouvoirs de sa marraine et l’amour du prince Charm l’aideront-ils à échapper aux personnes qui la haïssent et à vaincre la malédiction ?

 

 

Si je devais partir sur une île déserte et ne prendre qu’un livre, ce serait celui-là.
Je l’ai lu je ne sais combien de fois, et toujours avec le même plaisir. Je le connais par coeur, mais chaque fois que je le lis, j’ai l’impression que c’est la première fois. 

J’ai 20 ans, et, je n’ai pas honte de le dire, je considère ce livre comme mon “préféré” et ce depuis environ 8 ans !
J’aime Ella. J’aime son courage, sa générosité, son intelligence.
J’aime l’amour qu’elle porte au Prince, et les sacrifices qu’elle est prête à faire pour le sauver. Et tant pis si elle passe à côté de son propre bonheur.
J’aime comme Ella est simple, naturelle… Elle ne souhaite qu’une chose dans la vie : pouvoir dire non au moins une fois. Et “cette” fois changera sa vie à jamais.
Rires, larmes, amour, aventures, ogres, fées : tout se mélange pour former au final un magnifique ‘conte de fées’…


Le livre a été adapté en film il y a quelques années, sous le titre (en VF) “Ella au Pays Enchanté” avec Anne Hathaway dans le rôle d’Ella et Hugh Dancy en Prince Charmont (deja deux très très très (…) très bonnes raisons d’aimer ce film !!!!!)18424552.jpg

Je vous préviens d’avance : le film n’est en rien comparable au livre ! Il est totalement déjanté : le réalisateur a mélangé les caractéristiques du conte de fées classique tout en y ajoutant des trucs plus modernes. Dans ce Moyen-Age des temps moderns, on trouve des escalators en bois conduisant au centre commercial, le Fan-Club du Prince Charm (avec visites guidées du château!), des combats dignes des plus grands films d’actions, une fée qui passe son temps à boire… j’en passe et des meilleures !

Sans oublier qu’on a droit à des séquences musicales – avec danse s’il vous plait – au son d’une BO survoltée réunissant Elton John, Aretha Franklin, Queen, Jeff Lynne…

Du début à la fin, on pleure de rire devant notre télé ! Pour les jours de déprime, les journées/soirées/après-midi entre filles, les soirées baby-sitting, c’est l’idéal !