Les Trois Mousquetaires – Paul W.S. Anderson

Titre : Les Trois Mousquetaires
Réalisé par : Paul W.S. Anderson
Avec : Logan Lerman, Matthew MacFadyen, Orlando Bloom, Luke Evans, Ray Stevenson, Mads Mikkelsen, Milla Jovovich…

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Résumé : L’impétueux jeune d’Artagnan et ses trois légendaires compagnons, Athos, Porthos et Aramis vont devoir s’unir et combattre tous ensemble un mystérieux agent double, Mylady de Winter et son employeur crapuleux, le cardinal Richelieu, afin de les empêcher de s’emparer du trône français et d’éviter que l’Europe toute entière sombre dans la guerre.

Quand j’ai su qu’il y aurait une nouvelle adaptation du roman de Dumas Père, je n’ai pas crié au sacrilège. J’ai crié oui. Mais de joie. Parce que la bande-annonce était sympa, et le casting encore plus. Oui j’avoue, c’est quand j’ai appris que Logan Lerman serait D’Artagnan que j’ai essentiellement voulu le voir. Et aussi pour Luke Evans. Et Matth… Bon ok, pour tous les autres aussi ! Parce que je suis une fille faible qui dit “hello” aux affiches dans la rue et aux écrans.

Passons.

Qu’en est-il alors de ces Trois Mousquetaires ? Et bien, j’ai tout simplement ADORE ! Le film dure près de 2h et on ne voit absolument pas le temps passer. Dès les premières minutes, on est dans l’action avec un Athos sorti de nul part, à l’air totalement blasé qui dégomme les vénétiens et roule un patin à Milady. Débarquent ensuite Aramis (il vole *hiiiiii*) et Portos (il casse les murs *hiiiii*). Et plus tard, le jeune et beau D’Artagnan. Entretemps, on a vu le Duc de Buckingham et Richelieu. L’un en bleu, l’autre en rouge. Je vous laisse deviner qui porte quoi !

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(*couine*)

On s’en doute, on est là bien loin d’une adaptation fidèle au roman de Alexandre Dumas. On en est même très loin. Genre la distance entre Londres et Venise quoi. Mais vous savez quoi ? On s’en fiche. Parce que Les Trois Mousquetaires n’est clairement pas un film à aller voir pour son scénario mais bien pour tout ce qui l’entoure. Et de toute façon, on sait dès la bande-annonce comment ça va se finir : le méchant très méchant est puni, les gentils très gentils sont récompensés et le héros gagne le coeur de la damoiselle en détresse. Tout est bien qui finit bien comme on dit !

Comme je disais, Les Trois Mousquetaires, vaut d’être vu pour tout sauf son scénario. Et en premier lieu pour ses acteurs ! Ils sont tous parfaits dans leurs rôles respectifs. Matthew MacFadyen et Logan Lerman en tête (oui, je suis objective !) Le premier campe un Athos blasé, ivrogne, blessé par Milady et rancunier. Le second, un D’Artagnan arrogant et sûr de lui. Un gars de la campagne, sans peur et sans reproche, qui cherche la bagarre et trouve toujours le temps de courtiser la belle entre deux coups de lames. J’étais déjà sous le charme dans Percy Jackson, je le suis encore plus ici.
Les autres ne sont bien évidemment pas en reste. A commencer par Luke Evans qui joue un Aramis tout en finesse et retenue. Il parle peu, mais il parle bien. Et il porte des lunettes et il vole. Ray Stevenson est le grand et fort Porthos qui fonce dans le tas.
Et alors, le cuir noir qu’est-ce que ça leur va bien au teint. *o*

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(*hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii*)

Du côté des méchants, le Duc de Buckingham semble tout droit sorti d’un clip des années 80 – coiffure et attitude qui vont avec. Orlando Bloom nous joue un Duc condescendant, à la limite du ridicule. Mais absolument génial. J’étais un peu sceptique quant au choix de Milla Jovovich pour Milady, mais finalement elle s’en sort bien. Elle joue bien la Milady hautaine et fière, toujours attirée par le plus offrant. Et j’adore sa moue boudeuse, très Milady-enne. (Et comme on serait en droit de s’y attendre avec un film avec Paul W.S Anderson aux commandes et Milla Jovovich, on a même à un petit clin d’oeil à Resident Evil) (ou alors c’est juste moi qui imagine des choses).

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Pour les secondaires, énorme coup de coeur pour Louis XIII ! Freddie Fox est vraiment adorable et son Louis prodigieux. Et belle surprise en découvrant Juno Temple en Reine Anne et James Corden en Planchet ! (Quand je vous disais que je m’étais arrêtée aux présences de Logan Lerman et Luke Evans !)

Quant au reste… Les effets spéciaux sont époustouflants et très bien faits, et la 3D ne semble rien apporter d’intéressant au film (je l’ai vu en 2D et j’étais déjà bien soufflée). J’ai tout particulièrement aimé les “transitions” avec la carte d’Europe en fond, et les petites “figurines” (vous comprendrez ce de quoi je parle quand vous aurez vu le film) La musique est bien dosée, entrainante, et “pleine d’aventure” ! Un peu comme dans Sherlock Holmes mais en moins répétitive. Les décors sont magnifiques, et le Paris de l’époque bien reconstruit. Les combats sublimement chorégraphiés (ce qu’ils ont du s’amuser !), les dialogues qui font mouche et l’humour omni-présent rendent le tout encore meilleur.

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( 4 contre 40… ils sont fort ces mousquetaires !)


Les Trois Mousquetaires c’est du gros n’importe quoi totalement assumé et terriblement jubilatoire. J’ai rigolé (énormément), j’ai couiné (lamentablement beaucoup) et j’ai passé deux fantastiques heures.

A voir !

[Interlude musical] Mumford and Sons – Little Lion Man

Un jour, je vous parlerai du groupe, Mumford and Sons – jusqu’à présent, seul groupe que j’arrive à écouter en toutes circonstances et sans me lasser.

En attendant, ça sera la vidéo d’une des mes chansons préférées : Little Lion Man

Je voulais vous mettre le clip officiel, mais après je suis tombée sur celle d’un de leur mini-concert… dans une librairie ! Rendez-vous compte ! Une librairie !! Je me devais donc de mettre celle-là ! Si vous voulez quand même voir le clip officiel, c’est LA !

 

Women in Love – William Ivory [BBC Four]

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Women in Love est une adaptation des romans The Rainbow (L’arc en ciel en VF) et Women in Love (Femmes amoureuses en VF) de DH Lawrence. Deux épisodes de 1h30 chacun – rapide à voir donc. Ajoutez à cela un casting étoilé (Rosamund Pike, Rachael Stirling, Joseph Mawle, Rory Kinnear, Ben Daniels, et Saskia Reeves pour ne citez que les principaux), et une histoire se passant dans les années 10 et il n’en faut pas plus pour me tenter.

Au final, un très bon moment de passé mais avec une légère pointe de déception. J’ai aimé, mais j’ai trouvé qu’il manquait le “petit truc qui fait que”.

Women in love nous emmène à la rencontre de 2 générations de femmes – celle de Lydia, et de ses deux filles Ursula et Gudrun. 3 femmes, 3 façons de vivre, 3 façons d’aimer et d’être aimé. On s’en doute au vu du titre et sachant que c’est adapté de D.H Lawrence, Women in love traitera essentiellement d’amour… et le plus souvent charnel. Et pour le coup, de l’amour charnel on en voit, un peu au détriment du reste. (Les scènes de ce genre ne me dérangent pas, mais je les trouve vraiment inutiles là plupart du temps)

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Le problème de Women in love vient plus du traitement de l’intrigue. Il est étonnant de voir qu’il n’y a que deux épisodes de 1H30 alors que c’est une adaptation de deux romans ! La série aurait beaucoup gagné avec ne serait-ce que deux épisodes de plus. Cela aurait permis un meilleur développement des personnages, du contexte, de la chronologie… Il y a beaucoup de non-dits, on passe un peu du coq à l’âne et c’est un peu déstabilisant – on en vient souvent à se demander “c’est qui lui par rapport à elle” ? ou bien “il fait quoi déjà lui” ? Au final, on passe plus de temps à essayer de comprendre l’état d’esprit des personnages, et les implications de chacun d’eux par rapport aux autres pour réussir à vraiment rentrer dans l’histoire.

Des deux parties, si je ne devais en garder qu’une, ce serait la seconde. Beaucoup plus concentrée sur les deux couples formés par Gudrun et Gerald et Ursula et Rupert, elle permet une meilleure mise en avant des relations entre les personnages, et offre de belles scènes entre les deux soeurs. A telle point que cette seconde partie pourrait presquer fonctionner à elle seule, et se regarder indépendamment de la première.

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Malheureusement, même ainsi, le manque de développement des personnages persiste. A cause de ça, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. A part peut-être Ursula… et encore, dans la première partie essentiellement… Même si cela s’améliore un peu dans la seconde partie je n’ai pas réussi à savoir s’il y avait vraiment de l’amour entre chacun des couples, ce que les sœurs pensaient l’une de l’autre… Impossible de me faire un avis sur rien !

Ceci mis à part, Women in love est une très belle mini-série. Les acteurs sont vraiment tous fantastiques – Rosamund Pike est toujours aussi magnifique, tout autant que Rachael Stirling que je n’avais vu que dans Boy Meets Girl (avec choupi Martin Freeman ^^). Et il en va de même pour tous les autres. J’avoue avoir été particulièrement ravie de retrouver Ben Daniels après l’avoir vu en vrai de vrai un mois plus tôt. Les acteurs sont des plus convaincants, vraiment à fond dans leur personnage.

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Côté réalisation, là encore, rien à redire. En termes d’images, c’est magnifique, et les lieux de tournage font rêver – tout particulièrement lorsqu’ils partent en Afrique du Sud ! Il en va de même pour la musique et tous les costumes, décors, coiffures… J’ai aussi vraiment beaucoup aimé l’atmosphère qui s’en dégage – plutôt lourde, et on sent qu’on aura pas de fin heureuse – mais assez fascinante en même temps. Je sais que même si j’ai trouvé le temps un peu long à des moments, je n’arrivais ni à bouger de mon canapé, ni à faire autre chose en même temps. 

Bref, pas convaincue à 100% mais un bon moment de passé quand même. Women in love fait partie de ces films et séries qu’il faut regarder pour tout, sauf son intrigue ! Je vais peut-être tenter la lecture des romans avant de revoir ces deux épisodes.

Yellowcard – La Flèche d’Or o5/o9/11

Et donc, comme l’indique le titre, le 5 septembre dernier je suis allée au concert de Yellowcard à Paris, avec Violaine, ma coupinette de culture. La dernière fois qu’ils sont venus en France, c’était en 2006, autant vous dire que j’attendais leur retour avec impatience. Verdict : aucun regret ! (enfin si, mais aucun rapport avec eux)

Mais qu’est-ce donc qu’Yellowcard ?

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Yellowcard c’est un groupe de rock alternatif crée en 1997 en Floride. Mais 14 ans plus tard, c’est un peu les chaises musicales et beaucoup de membres du groupe sont partis, puis revenus, d’autres sont partis tout court, et ont été remplacés. Des 5 membres du groupe, seuls deux sont là depuis le début : Sean Mackin au violon, et Longineu “LP” Parsons III. Le chanteur Ryan Key est là depuis 2000, Ryan Mendez (première guitare) est arrivé en 2005 et l’année dernière, c’est le bassiste Sean O’Donnell qui a fait son entrée dans le groupe. (Je vous la fait courte, pour la version longue voir notre ami Wiki )

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( Ryan Mendez, Sean Mackin, Ryan Key, Longineu Parsons, Sean O’Donnell)

Moi, je les connais depuis 2004. Depuis la chanson Gifts and Curses composée spécialement pour la BO de Spiderman II pour être précise. Et je me souviens avoir aimé autant la musique que le groupe dès la première écoute. Parce qu’il y a quelque chose chez Yellowcard qu’il n’y a pas chez d’autres groupes du même genre : le violon. C’est d’ailleurs cette particularité et sa mise en avant sur Ocean Avenue qui fera tout le succès du groupe – ses chansons et ses membres aussi bien sûr – mais s’il est bien une chose qu’on remarque à la première écoute, c’est ce violon.

05092011111.jpg(Seule photo potable que j’ai réussi à prendre avec mon portable)
(oui, je suis tellement intelligente que j’ai laissé mon appareil photo chez moi..)

Et donc lundi soir avait lieu leur grand retour en France à l’occasion de la sortie de leur nouvel album When You’re Through Thinking, Say Yes. Bien sur ils nous ont chantés plein de chansons du nouvel album, mais surtout tout autant des précédents, et en particulier celui qui a fait leur succès, Ocean Avenue (2003) et ça, ça fait plaisir. Par contre, les vils mécréants m’ont fait attendre jusqu’à la toute fin du concert pour jouer l’une de mes préférées !

Côté setlist donc avons alors eu :

1. For You, And Your Denial (2011) // 2. Way Away (2003) // 3. Breathing (2003) // 4. Fighting (2007) // 5. Rough Landing, Holly (2006) // 6. Five Becomes Four (2007) // 7. With You Around (2011) // Life of Leaving Home (2011)  // 8. Empty Apartment (en acoustique) (2003) // 9. Sing for Me (2011) // 10. Light Up The Sky (2007) // 11. Life Of A Salesman (2003) // 12. Only One (2003) // 13. Lights and Sounds (avec solo de batterie de Longineu) (2006)

Rappels:
14. Hang You Up (2011) // 15. Believe (2003) // 16. Ocean Avenue (2003) (quand je disais que j’ai attendu jusqu’à la toute fin, je voulais vraiment dire la “toute fin” vu que c’était la dernière !)

Et avec cette setlist quasi-parfaite, qu’en est-il du concert ? Peu mieux faire. Oh ce n’est pas la faute au groupe, bien au contraire ! Non, le gros problème venait vraiment de la salle en elle-même : on se serait crus dans un sauna ! Je sais pas si vous situez La Flèche d’Or, mais en gros, c’est une petite salle avec une scène contre un mur, un mini-bar à l’autre bout, des portes d’entrées toujours fermées à gauche de la scène, et une verrière à droite. Avec Violaine, on a été intelligentes, on s’est mises directement du côté de la verrière : on était près de la scène, on voyait et entendait parfaitement, et au moins on était au frais. On ne peut pas en dire autant de ceux qui étaient dans la salle ! Le groupe était trempé, et Ryan Key et “LP” on finit le concert torse nu ! Et plus le concert avançait, et plus la verrière se remplissait. A la fin, on a même vus deux types essorer leur tee-shirt ! Un sauna vous dis-je !

Ceci excepté, c’était GENIAL ! La première partie était un groupe australien du nom de ME. C’était sympa, mais ils se prenaient un peu trop pour Muse voire Queen à des moments. Vers 22h, Yellowcard fait son entrée en scène. C’est partie pour près d’1H30 de concert !! Le groupe était à fond dedans, et la salle tout autant. Pendant tout le concert Sean Mackin est celui qui a intéragit le plus avec le public, n’hésitant pas à poser pour les photos et tout. Ryan Key, le chanteur était un peu moins à l’aise avec les mouvements de la foule (faut dire que c’est perturbant de voir ceux du premiers rangs presque sur la scène et un type tomber à vos pieds alors que vous essayez de finir votre chanson). Le public était bien présent, reprenant toutes les chansons – pour exemple, voila une vidéo de Only One (excusez les hystériques qui font mal aux oreilles)


On attendait leur retour depuis longtemps, et je pense que pour leur seul passage en France, ils n’ont pas été déçus de l’accueil reçu ! Pour ma part, ce fût une excellente soirée, et rendez-vous est déjà pris pour le prochain concert ! (en espérant que cette fois la salle sera plus grande, ou qu’au moins la ventilation marchera !)
PS : Pour voir plein de vidéos du concert et jugez de l’ambiance, c’est PAR LA !!

Captain America : The First Avenger – Joe Johnston

Ce qui est bien avec les vacances au Portugal, c’est que parfois les films y sortent plus tôt. Comme celui-là, qui est sorti la semaine dernière et que je suis allée voir avant-hier.

Titre : Captain America – The First Avenger
Réalisé par : Joe Johnston
Avec : Chris Evans, Hayley Atwell, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones…

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Résumé : Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.

Ce Captain America est bon. Très bon. Excellent même. Sans aucun doute l’un des meilleurs Marvel de ces dernières années.

Le film pourrait se découper en deux parties: l’avant Cap’ et l’après Cap‘ (En précisant que pour moi, il ne devient vraiment Cap’, qu’après la libération des soldats en Italie) Laquelle est mieux ? L’avant Cap’ je dirais, l’après Cap’ ne servant de galerie qu’à une suite de scènes semblables, avec bien sur Cap’ vainqueur à chaque fois. L’avant Cap’ est bien plus belle, plus subtile avec ce Steve Rogers au cœur aussi grand que sa taille est petite, qui n’abandonne jamais la partie, et qui veut aller tâter du nazi lui aussi… pas parce qu’il veut être un héros – ça ne l’intéresse pas – mais parce qu’il ne voit pas pourquoi lui devrait rester sur la touche pendant que d’autres vont risquer leur vie. Steve est un jeune homme courageux, qui ne fuit jamais et toujours prêt à aider les autres – même si cela veut dire se jeter sur une grenade pour éviter que l’explosion ne blesse tout le monde.

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L’un des points forts de Captain America, est qu‘avant d’être un film de « super-héros », il est surtout un film de « héros ». La scène où Steve devient un objet de propagande et se voit attribué le joli nom de Captain America et le costume qui va avec, est l’une des plus emblématiques, qui sous ses airs de grosse farce montre non seulement l’état d’esprit de l’Amérique de l’époque, mais aussi ce qu’un homme est prêt à faire pour son pays. De plus, même lorsque le sérum fait son effet, et que Steve devient plus grand, le film ne devient pas un film d’action, enchaînant les scènes pleines d’effets spéciaux dans le seul but de montrer les nouvelles capacités de Cap’ – dans l’avant Cap, ça équivaut à une très bonne scène de poursuite dans la rue, dans l’après Cap’ par contre, il y en a bien plus mais là encore, on revient vite aux personnages.

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Personnages qui sont d’ailleurs des plus estimés, avec pour chacun des acteurs de prestige. Chris Evans en tête bien sur, qui arrive à être aussi touchant en Steve Rogers qu’en Cap’. Hayley Atwell, quant à elle confirme tout le bien que je pense d’elle depuis longtemps : sa Peggy est vraiment fabuleuse, elle a énormément de charme et de classe, c’est une femme forte qui a ses principes, et son histoire avec Cap’ est l’une des plus belles du genre, tout en finesse. Dominic Cooper joue Howard Stark, sorte de savant fou, qui en plus de bien porter la moustache, aime autant la fondue que piloter des avions (et aussi le papa de Tony Stark, et une chose est sûre : tel père, tel fils ! ) Hugo Weaving lui, joue bien les psychopathes qui voudraient être Hitler à la place d’Hitler – de plus, le rouge lui va bien au teint.

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Captain America est, comme l’indique le sous-titre, le premier des Avengers. On pourrait donc s’attendre à toute une histoire autour de ces Avengers, un peu dans la veine de Iron Man 2. Et bonne nouvelle : il n’en est rien. Il n’est fait référence au groupe d’élite qu’à la fin (fin qui ne me plaît guère, mais nécessaire à la suite)(et une référence à Thor)(enfin, c’est plutôt Odin, et aucun rapport direct avec le dieu au marteau). Le scénariste a pris le parti de raconter l’histoire de Steve Rogers, devenu Captain America en gardant le contexte historique : 1942, en pleine Seconde Guerre Mondiale, mais sans pour autant mettre cet aspect en avant. Là où par exemple X-Men : First Class a vraiment ancré son histoire pendant la guerre froide, avec les images d’archives et tout, Captain America se contente de l’effleurer, mentionnant ici et là Hitler, préférant un méchant fictif Hydra, et un nouveau homme à abattre, Red Skull, son « dirigeant ».

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En bref, Captain America est vraiment un film à voir (et revoir). Que vous soyez ou non amateurs de super-héros, vous apprécierez sans aucun doute ce nouveau Marvel. Son casting étoilé, et sa réalisation soignée en font un des meilleurs du genre, et pour ne rien gâcher, le film ne manque pas d’humour – essentiellement lorsque Stark Sr est dans le coin – et certaines scènes et répliques risquent de vite devenir cultes.

Il sort mercredi en France, courrez-y ! Que ce soit pour vous protéger de la pluie, que de la canicule (ah non, ça c’est ici… 36°C, ça chauffe!)